Sherwood Anderson
Pauvre blanc
Roman d’initiation et success story, Pauvre Blanc emprunte son décor à l’Amérique rurale du Deep South qui voit s’opérer, à la fin du xixe siècle, un prodigieux essor économique. Son héros, Hugh, le « pauvre Blanc », quittera les rives boueuses du Mississippi pour devenir l’inventeur richissime d’une machine à planter les choux. Mais le progrès est-il synonyme de bonheur ? Il y a chez Sherwood Anderson un amour profond pour l’Amérique, ses villes, ses paysages, ses personnages, pour tous ceux dont il fut le chroniqueur indulgent, perspicace et désabusé.
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Le Lys rouge raconte la liaison d’une femme du monde, mariée à un homme politique, avec un artiste. Un voyage à Florence (que symbolise le titre) couronne cette union charnelle et mystique. Bientôt, la jalousie s’insinue dans le cœur de l’amant, qui met fin à la liaison. Ce roman, unique en son genre dans l’œuvre, maintenant réhabilitée et revenue à la mode, d’Anatole France, est partiellement autobiographique, parce qu’il est fondé sur la liaison, d’abord passionnée, de l’auteur avec Mme de Caillavet.
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