Marie-Cécile Picquet
Poisons
Dans la ville d’Amiens en l’an 1315, la belle Margault se languit de connaître enfin les plaisirs de l’amour. Matthieu, son mari, est certes un homme attentionné, mais il se conduit avec elle plus en grand frère qu’en époux. La curiosité et le désir de se sentir femme lui font céder aux avances de Pierre qui lui fait une cour assidue depuis quelques temps. Mais la nuit d’amour tourne au drame et le destin s’abat sur Margault qui, tombée en disgrâce et bientôt accusée de meurtre, va trouver refuge auprès de ribaudes et sorcières…
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Une étrange maladie de peau qui lui livre bataille depuis qu’il est né, la polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis l’enfance, et toutes les frustrations qui s’en suivent, Thierry n’a pas eu l’existence facile. Il a un don, cependant : le dessin. Mais quand il se retrouve élève dans un atelier, à dix-huit ans, un autre péril le menace : le cours est mixte. Diane, sa blondeur, sa beauté, ses jupes écossaises et ses attentions, voici une calamité nouvelle à quoi il n’est guère préparé … le plaisir doux-amer de l’amour mal partagé.
Une vie
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De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.