Sophie Tal Men
Qui ne se plante pas ne pousse jamais
Après sa sortie de l’hôpital, Jacqueline, une octogénaire, réalise que le temps passe vite. Elle décide donc de réunir auprès d’elle en Bretagne les deux personnes qui lui sont les plus chères : Alexandre, son jeune voisin qu’elle a élevé, et sa petite-fille Margaux, qui travaille à l’étranger dans le chocolat. Pour mener à bien sa mission, cette grand-mère atypique se rend au bout du monde.
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Le chaos et la nuit
Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
Yvain
Yvain est l’un des chevaliers de la Table ronde chargée par le roi Arthur de la quête du Graal. Le jeune homme est face à un dilemme : il ne peut vivre sans sa femme Laudine, mais il souhaite poursuivre ses exploits loin du royaume. Il choisit finalement de partir, et promet de rentrer dans l’année. Yvain reviendra-t-il à temps ? Parviendra-t-il à concilier amour et héroïsme ? Un grand roman médiéval, qui mêle aventures initiatiques, merveilleux et amour courtois.
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De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
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En avril 1921, Suzanne Pasquier est une actrice de théâtre reconnue à Paris. Elle dévoue sa vie à la scène et travaille avec Éric Vidame, un metteur en scène de talent et novateur d’un petit théâtre de la rue des Carmes, pour lequel elle éprouve une admiration ambiguë. Belle et courtisée, Suzanne ne manque pas d’admirateurs, dont notamment les trois jeunes frères Baudoin, qui par un heureux hasard vivent dans le village natal du père du clan Pasquier, Raymond, dans le Val-d’Oise. À la suite de la déception de ne pas se voir attribuer, par Vidame, un rôle qu’elle ambitionnait, Suzanne accepte finalement la proposition de l’ainé des Baudoin, Philippe, de venir passer quelque temps dans leur maison de Nesles-la-Vallée. Toute la famille Baudoin lui fait les honneurs d’une princesse, sans pour autant changer son style de vie simple et chaleureux …

