Gaston Leroux
Rouletabille chez le Tsar
Au début de l'autre siècle, en Russie, de graves troubles secouent Moscou et Saint Petersbourg. Des révoltes fomentées par des groupes nihilistes ou anarchistes sont mâtées dans le sang. le général Trébassof est un des responsables de cette terrible répression. Il vient d'échapper par trois fois à de graves attentats (fusillades, machines infernales). le Tsar, inquiet pour un de ses plus loyaux serviteurs, suggère à Joseph Rouletabille, journaliste-détective dont la réputation n'est plus à faire, de se charger de l'organisation de sa sécurité. Il accepte et découvre une famille déboussolée mais recevant quand même beaucoup.
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Le fantôme de l’opéra
« Le fantôme de l’Opéra a existé. J’avais été frappé dès l’abord que je commençai à compulser les archives de l’Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l’on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là. »
7 ans d’aventures au Tibet
En septembre 1939, après avoir découvert une nouvelle voie d’escalade au Nanga Parbat, le sommet de l’Himalaya occidental, Heinrich Harrer s’apprête à quitter le Pakistan. Mais la guerre éclate. Fait prisonnier par les Anglais, il est conduit au camp d’Ahmednagar, près de Bombay. Epris de liberté, obstiné, Harrer n’a de cesse de s’évader. Commence alors pour l’alpiniste une formidable aventure.
La mémoire du fleuve
Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l’orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d’oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré. Sa vie pourrait être un roman d’aventures comme tant d’autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il crée son propre chantier, seul maître après Dieu en des villages décimés par la lèpre, grand connaisseur en essences tropicales, expert en serpents et anti-venins, attiré par les sociétés secrètes – le bwiti en particulier, dont il devient un initié notable. Femme noire, femme blanche. Michonet n’en a pas fini avec le compromis racial. « Conseiller » de Léon M’Ba, il vit sur le tas – et non sans pittoresque – le passage de l’Afrique ancestrale à celle des nouveaux États. Puis il retourne à sa vie de forestier où ne tardera pas à le surprendre – énième dégringolade – la fin de son empire des crocos. Rien ne manque à ce tableau : ni les intrigues, ni la magie, ni les chasses fabuleuses. Celles-ci passionneront le lecteur comme elles ont fasciné Christian Dedet, lequel devait nouer avec Michonet une amitié qui forme comme le ciment invisible de ce texte – une « histoire vraie » qui se donne à lire comme un roman. La presse, à la sortie du livre, saluera chapeau bas : « Un livre qui nous introduit dans les secrets de l’Afrique bien mieux que ne saurait le faire un régiment d’ethnologues. »
L’île de Pâques
Depuis sa découverte en 1722, l'île de Pâques a été entourée d'un mystère que voyageurs et explorateurs tentaient d'élucider. De nombreuses théories furent élaborées au cours des siècles. Alfred Métraux, en sociologue et ethnologue expérimenté, s'est attaqué à son tour aux énigmes de l'île de Pâques, et ses réponses, basées sur une étude qui a duré plusieurs mois, n'oublient aucun problème soulevé par cette civilisation magnifique et mystérieuse.