Serge Livrozet
Rue aux Ours
Ce neuvième livre de Serge démonte, à la manière d’une enquête policière d’un intérêt incontestable, le mécanisme judiciaire qui, en trois mois de temps, a conduit un homme vraisemblablement innocent à la condamnation perpétuelle. Un document à verser au dossier concernant le droit d’appel aux Assises, juridiction, avec la Cour de Sûreté de l’État, à rendre, sur le fond, des sentences irrévocables.
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Dans la peau d’un noir
Comment un écrivain américain s’est transformé en Noir avec l’aide d’un médecin, pour mener pendant six semaines la vie authentique des hommes de couleur … Maintenant le témoignage est là, tangible, solide, prêt à prendre place dans les rayons de toute bibliothèque qui se respecte (Robert Escarpit, Le Canard enchaîné).
Simenon – Mémoires intimes, suivi du livre de Marie-Jo
» Ma toute petite fille, je sais que tu es morte, et pourtant ce n’est pas la première fois que je t’écris… « Ce samedi 16 février 1980, Simenon, qui survit douloureusement à la mort de sa fille, qui n’écrit plus depuis près de dix ans commence une ultime expérience d’écriture. Lui qui avait fait métier de la passion de comprendre, de son infinie curiosité, de la sympathie universelle qui l’amenait d’instinct à se placer au coeur des déchirements et des désastres individuels, décide une dernière fois de raconter, de se raconter pour tenter d’atteindre l’inaccessible vérité. Un monument.
La veuve Egalité
Les révolutionnaires qui eurent l’idée de rebaptiser Louis XVI Louis Capet et sa veuve, « la Veuve Capet », crurent assurément avoir touché au but, à savoir humilier le plus bassement possible leurs victimes. Mais l’Histoire a de ces retours inattendus et féroces que plus d’un politicien devrait garder en mémoire, ne serait-ce que pour se préserver lui-même. Ainsi, le surnom de la Veuve Capet est désormais synonyme de martyre et le restera encore pour longtemps. Le terme n’a plus rien d’humiliant, hormis pour ceux qui le forgèrent. En revanche, le titre « la Veuve Egalité » provoque immanquablement la grimace et suscite le mépris non certes par la faute de celle qui se retrouva le porter mais à cause de celui sans qui il n’aurait jamais vu le jour, Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, arrière-petit-fils du Régent et de Melle de Blois, fille légitimée de Louis XIV et de Mme de Montespan, par conséquent arrière-arrière-petit-fils de Monsieur, frère de Louis XIV et de la princesse Palatine et, de ce fait, arrière-arrière-petit-neveu du Roi-Soleil en personne ….. L’ouvrage de Michel de Decker n’ait peut-être pas le meilleur sur la question mais il a au moins le mérite de faire sortir de l’ombre celle qui, quoi que l’on en dise, fut bien plus que la simple Veuve Egalité.
Le jeu de la tentation
Après La chambre des dames, Le jeu de la tentation est le second volet de la chronique familiale des Brunel. Nous sommes en juin 1266, le dernier bel été du règne de Saint Louis. Marie, la plus jeune fille des Brunel, est veuve depuis deux ans et mère attentionnée de deux enfants, Vivien et Aude. Elle a vingt-sept ans, un métier qu’elle adore, enlumineresse, et un amant fougueux, Côme Perrin, maître mercier. Mais trois truands lombards font peser sur sa famille une terrible menace. Commence alors le jeu de la tentation : argent, luxure, violence, désespoir, mort, jusqu’à la sainteté et au martyre.