Jean-Paul Mari
Sans blessures apparentes
Grand reporter, Jean-Paul Mari est témoin depuis trois décennies des conflits qui ensanglantent le monde. Confronté à la mort de deux collègues journalistes en Irak, il décide de donner la parole à ceux qui, ni victimes directes, ni bourreaux, ont pourtant vu la mort de près, souvent de bien trop près. Militaires, humanitaires et journalistes, tous ont été choqués et ont enfoui cette expérience au plus profond d’eux-mêmes devant l’incrédulité de ceux qui ne l’avaient pas vécue. Dans ce récit, Jean-Paul Mari libère leur parole, leur conscience et leur coeur. Il donne voix à l’indicible, à l’inconcevable, à ce que la société refuse de reconnaitre, cette névrose post-traumatique de ceux qui reviennent tout droit du royaume des enfers.
Vous aimerez aussi
Les rois maudits – Tome II – La reine étranglée
Traduits dans le monde entier, Les Rois maudits ont remporté un succès exceptionnel et sont considérés comme un des modèles contemporains du roman historique.
Faisant suite au Roi de fer, La Reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel. Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l’épouse, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel.
Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.
Seules les larmes seront comptées
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
Les conquérants
Tour à tour aventurier, communiste, résistant, visionnaire, romancier, ministre, André Malraux est une personnalité marquante de l’histoire du XXe siècle français. C’est cette vision protéiforme, unique et originale qui traverse Les Conquérants. Publié en 1928, ce livre dérouta la critique de l’époque, à la fois essai, récit de voyage, reportage, roman ou document historique. Divisé en trois parties, « Les approches », « Puissances » et « L’homme », il retrace la vie, en pleine révolution chinoise, de Garine et Borodine, aventuriers visant à l’émancipation du peuple chinois.
Destins
Jean Gornac et sa belle-fille Élisabeth font prospérer un domaine viticole à Viridis en Gironde. Dans la maison voisine vit Maria Lagave, une femme âgée dont Jean aida naguère le fils Augustin à poursuivre ses études pour devenir un fonctionnaire respectable à Paris. L'action débute alors que le fils de ce dernier, Robert, est envoyé en convalescence auprès de sa grand-mère en Gironde. La vie de bohème que mène Robert Lagave dans la capitale est mal acceptée par son père. Son passage à Viridis va troubler l'équilibre bourgeois du domaine et provoquer une révélation chez Élisabeth.