Thierry Souccar, Isabelle Robard
Santé, mensonges et propagande
Trois ans d’enquête pour ce livre accusateur ! Les auteurs dénoncent les pratiques des multinationales de l’agroalimentaire, relayées par les instances gouvernementales. Ils s’attaquent à ces conseils nutritionnels devenus vérités premières : «les laitages renforcent la solidité des os», «pour maigrir, il faut diminuer les graisses», «les vitamines sont dangereuses». Ils mettent en lumière les intérêts privés, le poids des lobbies, le rôle de la publicité, le retard réglementaire français. Ils proposent une alternative nutritionnelle mais aussi un cadre susceptible de garantir, dans l’avenir, l’indépendance de l’information médicale. «Ce livre illustre bien la dérive liée à la non-indépendance d’experts dotés par ailleurs d’un pouvoir exorbitant.» Paul Lannoye, député européen «Le sujet de ce livre est extrêmement important et il est formidable que cette question soit soulevée en France. Je suis persuadé que cet ouvrage aura un impact.» Pr Walter Willett, président du département Nutrition de l’école de Santé publique de Harvard «Ce livre clair et précis réussit à déclencher un système de « rétrocontrôle » qui sera bénéfique à l’ensemble du monde nutritionnel.» Dr Marvin Edeas, président de la société française des Antioxydants.
Vous aimerez aussi
Un plat de porc aux bananes vertes
Vieille femme noire abandonnée dans un hospice parisien, Mariotte se souvient de la Martinique, son île natale. Sur les murs sinistres de sa chambre, elle projette les couleurs du passé. Rouge et noir pour l’esclavage, les larmes et le sang. Vert et jaune pour ses amis disparus, les rires et la vie, pour la douceur amère et tendre d’un plat de porc aux bananes vertes.
Le dernier des justes
Selon une antique tradition talmudique, le salut du monde repose sur trente-six justes, les Lamed-waf, en qui se cristallise la souffrance humaine. Rien ne les distingue des autres hommes; ils s’ignorent souvent eux-mêmes mais, sans eux, l’humanité étoufferait de douleur. Or la légende veut que Dieu ait accordé au rabbin Yom Tov Lévy la grâce de faire naître un juste par génération dans sa descendance. Ceci se passait au Moyen Age que d’aucuns nomment Age des Ténèbres et qui fut aussi celui des clartés sinistres projetées par les bûchers de l’Inquisition. Les siècles suivants, bien qu’appelés siècles de lumière, ne lui cédèrent en rien sur ce point-là et, justes ou non, les descendants du rabbin connurent plus que leur lot de persécutions qui les ont obligés à fuir à travers l’Europe en quête d’un havre de paix.
Louis Capet, suite et fin
Si chacun sait bien que Louis XVI, échappant de justesse à la guillotine, fut par la Convention condamné au bannissement perpétuel, l’on connaît moins, en revanche, les innombrables difficultés rencontrées à l’époque pour trouver au souverain déchu une terre d’exil qui veuille bien le recevoir, et l’on ignore presque tout des raisons qui poussèrent finalement la Suisse à accueillir Louis Capet et à le reléguer à Saint-Saphorien, petite bourgade des bords du Léman, dans un territoire alors possession des baillis de Berne. Basé sur de nombreuses archives inédites, se lisant comme un vrai livre d’histoires et sur un ton dont la légèreté n’exclut pas le sérieux, ce roman nous révèle donc l’accueil… mitigé que le ci-devant monarque reçut à son arrivée au pays de Vaud, les hôtes… inattendus qui s’en vinrent le visiter, les diverses péripéties… tragicomiques qui, d’octobre 1795 à janvier 1798, marquèrent son séjour forcé dans la région et la fin… logique qu’il y trouva.
L’impossible défaite
Il avait tout pour gagner : un bilan respecté, une crédibilité reconnue, un adversaire affaibli. En soixante jours de campagne électorale, Lionel Jospin a pourtant tout perdu. Et son échec a provoqué le plus grand séisme politique et institutionnel de la Cinquième République. Que s’est-il passé ? L’impossible défaite est d’abord le récit d’une aventure électorale ratée, vécue de l’intérieur au plus près de ses animateurs. Denis Pingaud a eu un accès privilégié au cœur des réunions et des décisions qui, de juin 2001 à avril 2002, ont conduit à cette défaite historique. L’impossible défaite est aussi l’analyse d’une responsabilité. Celle d’une gauche de gouvernement qui n’a pas compris que la fracture sociale, la vraie, oppose désormais la France d’en haut à la France d’en bas.