Thierry Souccar, Isabelle Robard
Santé, mensonges et propagande
Trois ans d’enquête pour ce livre accusateur ! Les auteurs dénoncent les pratiques des multinationales de l’agroalimentaire, relayées par les instances gouvernementales. Ils s’attaquent à ces conseils nutritionnels devenus vérités premières : «les laitages renforcent la solidité des os», «pour maigrir, il faut diminuer les graisses», «les vitamines sont dangereuses». Ils mettent en lumière les intérêts privés, le poids des lobbies, le rôle de la publicité, le retard réglementaire français. Ils proposent une alternative nutritionnelle mais aussi un cadre susceptible de garantir, dans l’avenir, l’indépendance de l’information médicale. «Ce livre illustre bien la dérive liée à la non-indépendance d’experts dotés par ailleurs d’un pouvoir exorbitant.» Paul Lannoye, député européen «Le sujet de ce livre est extrêmement important et il est formidable que cette question soit soulevée en France. Je suis persuadé que cet ouvrage aura un impact.» Pr Walter Willett, président du département Nutrition de l’école de Santé publique de Harvard «Ce livre clair et précis réussit à déclencher un système de “rétrocontrôle” qui sera bénéfique à l’ensemble du monde nutritionnel.» Dr Marvin Edeas, président de la société française des Antioxydants.
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L’impossible défaite
Il avait tout pour gagner : un bilan respecté, une crédibilité reconnue, un adversaire affaibli. En soixante jours de campagne électorale, Lionel Jospin a pourtant tout perdu. Et son échec a provoqué le plus grand séisme politique et institutionnel de la Cinquième République. Que s’est-il passé ? L’impossible défaite est d’abord le récit d’une aventure électorale ratée, vécue de l’intérieur au plus près de ses animateurs. Denis Pingaud a eu un accès privilégié au cœur des réunions et des décisions qui, de juin 2001 à avril 2002, ont conduit à cette défaite historique. L’impossible défaite est aussi l’analyse d’une responsabilité. Celle d’une gauche de gouvernement qui n’a pas compris que la fracture sociale, la vraie, oppose désormais la France d’en haut à la France d’en bas.
Au nom du fils
Avec le talent âpre et mordant, toujours lucide, qui caractérise ses romans, Hervé Bazin nous raconte dans Au nom du Fils l’histoire d’un père de trois enfants qui, malgré la quasi-certitude que son dernier-né n’est pas de lui, s’y attache terriblement et lutte pour que ses sentiments ne soient pas trop envahissants ni exclusifs. Cela l’oblige sans cesse à se remettre en question, à se juger, et sa vie, quoique médiocre, se trouve éclairée par cet amour qui lui apporte à la fois peines et joies.
Le temps d’un royaume
Rose Vincent fait surgir tout un monde pittoresque, fonctionnaires, marchands, princes, ci-payes, paysans. Elle ressuscite la vie de l’époque, haute en couleur, riche en intrigues… un roman attachant et distrayant.
Louis Capet, suite et fin
Si chacun sait bien que Louis XVI, échappant de justesse à la guillotine, fut par la Convention condamné au bannissement perpétuel, l’on connaît moins, en revanche, les innombrables difficultés rencontrées à l’époque pour trouver au souverain déchu une terre d’exil qui veuille bien le recevoir, et l’on ignore presque tout des raisons qui poussèrent finalement la Suisse à accueillir Louis Capet et à le reléguer à Saint-Saphorien, petite bourgade des bords du Léman, dans un territoire alors possession des baillis de Berne. Basé sur de nombreuses archives inédites, se lisant comme un vrai livre d’histoires et sur un ton dont la légèreté n’exclut pas le sérieux, ce roman nous révèle donc l’accueil… mitigé que le ci-devant monarque reçut à son arrivée au pays de Vaud, les hôtes… inattendus qui s’en vinrent le visiter, les diverses péripéties… tragicomiques qui, d’octobre 1795 à janvier 1798, marquèrent son séjour forcé dans la région et la fin… logique qu’il y trouva.

