Renaud Dély, Aurel
Sarkozy et ses femmes
Nicolas Sarkozy a accédé à la fonction suprême en bousculant les conventions et les obstacles, il a conquis les médias et séduit les français en 2007… Bref, il a redonné sa force virile à la politique. Un vrai mec, notre président. Mais ce macho-là a bien des problèmes avec les femmes. Avec les siennes, ses épouses, ses conquêtes, sa mère, avec celles qui l’accompagnent en politique et qu’il fait entrer au gouvernement, avec celles qu’il rencontre. Notre hyper-président est un hyperaffectif. Aussi était-il intéressant de retracer son parcours au rythme de ses rencontres féminines.Renaud Dély, rédacteur en chef de la matinale de France Inter, ex-directeur adjoint de l’hebdomadaire Marianne, a mené ses recherches dans les coulisses du pouvoir pour brosser ce portrait intime d’un homme à travers ses femmes. Et c’est Aurel, dessinateur de presse Le Monde, Marianne, Politis, Siné Hebdo qui se charge de mettre en images cette enquête.
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Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
Dans le secret des princes
Cet homme, vous ne l’avez pas souvent vu ni entendu. « Ce ne sont pourtant ni la lumière ni la verve qui lui font défaut. Il a longtemps exercé l’une des plus cruciales et des plus mystérieuses charges de l’État : Alexandre de Marenches a dirigé pendant près de onze ans les services secrets français, sous deux présidents, Pompidou et Giscard d’Estaing. Ses interlocuteurs d’aujourd’hui sont les présidents, les rois et les puissants qu’il accepte de conseiller. » Cette femme, tout le monde la connaît : c’est Christine Ockrent. Séduite par ce personnage hors du commun, elle a réussi à le faire parler. Ce livre n’est donc pas plus une enquête qu’un interrogatoire : c’est un dialogue entre une grande professionnelle du journalisme et un grand professionnel du Renseignement.
Notre homme à la Maison-Blanche
Comment un petit gangster d’origine italienne, Sam Giancana, a-t-il pu décider de faire assassiner John F. Kennedy qu’il avait pourtant contribué à faire élire cinq ans plus tôt ? De quelles complicités a-t-il bénéficié au sein d’une CIA traumatisée par l’échec de « la baie des Cochons » ? Pourquoi Jack Ruby, l’assassin de Lee H. Oswald, avait-il ses entrées au siège de la police de Dallas ? Notre homme à la maison-blanche – c’est ainsi que Sam Giancana appelait le président- nous montre pour la première fois la mafia vue de l’intérieur et dévoile le mystère qui régnait depuis près de trente ans autour de cette tragédie. Faisant ses débuts dans le Chicago de la prohibition dominé par Al Capone, Sam Giancana reculera devant aucun moyen pour construire son empire dont les frontières s’étendront bien au-delà des États-Unis dans les années 60. Cette description assez effrayante du double jeu entre le pouvoir et le crime organisé, qui va bouleverser l’opinion, bouscule bien des légendes. On y découvre une haute société où le père d’un futur président fait allégeance à l’un des parrains du Milieu, s’engageant au nom de son fils pour sauver sa propre vie. Hollywood apparaît aussi comme un monde sous influence : les relations étroites de Sam Giancana avec Frank Sinatra ou Marilyn Monroe en témoignent. On ne commence pas ce livre sans le terminer : au-delà des révélations, c’est en effet le mythe d’une époque, d’une dynastie, et d’une certaine Amérique qui s’effondre. Chuck Giancana, soixante-dix ans, directeur d’hôtel puis promoteur, ne fut jamais mêlé directement aux affaires de son frère aîné, Sam, dont il était cependant le confident. Samuel M. Giancana est le neveu du gangster. Il a trente-six ans et a fondé une société de relations publiques.
La guerre des trois
Ils sont trois. Un président de la République à bout de souffle, un Premier ministre fidèle jusqu’à l’absurde, un ministre de l’Intérieur hanté par la trahison. Le roi Lear, Néron et Brutus, depuis plus de dix ans, se livrent une guerre suicidaire pour la droite, devant les Français sidérés. Le 29 mai 2005, cette empoignade à la limite du combat de rue, où tous les coups sont permis, a pris des proportions ubuesques, dangereuses pour notre pays. Pendant que le « trio maléfique » et leurs sicaires multiplient les complots, la France s’enfonce dans la déprime. C’est cette guerre de l’ombre, dans les coulisses des cabinets ministériels et des officines, que raconte Serge Raffy. Affaire Clearstream, divorce et raccommodage avec Cécilia, accident cérébral du Président, émeutes de banlieue, crise du CPE, coups bas et coups de théâtre… Un thriller politique dans lequel la réalité dépasse la fiction.