Collectif
Sénégal : Dokh dadjé
«Dox dadje, leppa ngui ci biir, dox dadje… » qui n’a pas entendu ce chant du genre tassu (un genre de slam) que griottes et invitées entonnent lors des mariages quand, en procession, les belles sœurs vont saluer la mariée. Mais C’est quoi au juste ce dox dadje ? Le « dox dadje » (lire dokh dadié) à l’origine, est en fait un panier cadeau (qui s’inspire de ce qui se fait ailleurs) qui contient différents objets que les belles sœurs d’une jeune mariée lui offrent le jour de son mariage, le soir, quand elles viennent la saluer. Mais avec le temps ce genre de cadeau s’offre à différentes occasions, et, selon l’événement le contenu change.
Vous aimerez aussi
Peindre la Porcelaine
Une explication des techniques de bases de peinture sur porcelaine, avec de beaux motifs de décoration, et plus particulièrement la technique dite américaine du soft look qui permet d’obtenir cette impression de « fondu » qu’offrent certains pastels.
Le musée idéal de l’histoire de France
L’histoire passionne et divise les Français. Le projet d’une « Maison de l’histoire de France » suscite des polémiques enflammées, qui ne sont pas près de cesser… Peut-être parce qu’aucun musée ne pourra jamais proposer une vision d’ensemble de cette histoire ? Dans son exil de Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte désignait Fontainebleau, château de pièces et de morceaux, sans cesse remanié du Moyen Age à l’Empire, comme « la maison des siècles ». L’expression peut s’appliquer à la France tout entière, façonnée sur deux millénaires par des influences multiples. C’est bien pourquoi ce « livre musée » de l’histoire de France rassemble des lieux, des objets et des documents de toutes époques et de toutes provenances, parfois fort loin du territoire de l’actuel Hexagone. En le parcourant, le lecteur découvrira une histoire surprenante, largement déployée dans le temps et l’espace, une histoire aux dimensions du monde, rendue vivante et tangible par la magie de trésors fabuleux qui ont traversé les âges. Entrez dans l’histoire de France, dans son musée idéal, à la découverte de 300 objets d’exception qui l’ont façonnée.
Erotique du cimetière
FRANÇAIS, 218pp, nombreuses photographies de sculptures funerarias.SOBRE l’auteur : André Chabot, les cimetières de spécialiste et l’art funéraire. Photographe, artiste, journaliste, urnes de créateurs et des pierres tombales. André Chabot est un artiste français né en 1941 à Saint- Etienne et présenté comme un nécropolitain walker. Son travail pour plus de 30 années consacrées à la mort. Le photographe, qui ramasse les tombes en noir et blanc, des mausolées, tombes, cénotaphes et les catacombes. Un grand voyageur, était un superbe tombes de mémoire photographiques, des cimetières dans le monde entier. Ses photographies de monuments, plus de 160 000 par jour, un fonds et sont cosmopolites en constant développement. Artiste crée des installations où le tombeau parle et porte le cercueil revisité ses fantasmes. Professeur émérite de lettres, écrivain, journaliste, André Chabot discute mort dans tous ses aspects. Conception et monuments urnes , installé trois de ses créations dans le cimetière du Père- Lachaise à Paris. Environ 600 pièces, dont plus de 90 expositions personnelles, marquent son cours en Allemagne, Belgique, Canada, Croatie, Espagne, États-Unis, France, Pays-Bas, Italie, République tchèque, Slovénie, Suisse Bosnie.
Kalidou Kassé peintures : Expériences de la forme – Livre neuf
Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.