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San-Antonio
Si queue-d’ane m’était conté
C’est rare qu’ j’désabuse. J’sus un homme d’appétit, moi Bérurier : Une bouteille m’donne soif, un lit sommeil, et une femme le tricotin. Aussi quand j’commence à m’poser des questions, à penser, quoi, disons-le, y’a qué qu’chose qui carbure mal. Ça carbure si mal en effet pour ce pauvre Béru, menacé d’une mort imminente, qu’il entreprend, devant un magnétophone, une confession destinée à Marie-Marie. En évoquant les picaresques souvenirs qui l’ont marqué, il aborde, avec son bon sens de brave homme, les sujets les plus divers. Tout y passe : la vie et la mort, Dieu et la religion, la politique et les politiciens, la France et les Français et la bouffe et la baise. Surtout la baise ! Mais pourquoi Queue-d’âne ?
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