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Laurent Gudin, Masssamba Gueye
Simb – État neuf
Dans ce livre de photographies, Laurent Gudin retrace les différentes vies du Simbkat, de son antre où il se pare des attributs du fauve, à son terrain de chasse-exhibition où il terrifie et fascine tout à la fois.
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Le communisme, une passion française
Une analyse fouillée et sans concession des causes de la persistance du communisme en France. Au moment où mondialisation, antilibéralisme, crise européenne et chômage élevé exhument la lutte des classes, Marc Lazar en décortique les ressorts, via le communisme. Déconsidéré comme expérience historique du pouvoir, dénué de crédibilité comme projet, le communisme jouit d’une étonnante bienveillance d’ordre moral. Ses partis sont groupusculaires, mais l’affiche séduit encore. Le passé communiste borne l’horizon de notre présent, car il exprime à la fois la passion soviétique, la passion totalitaire, la passion de la nation, la passion du social et la passion du bonheur. C’est l’histoire de cette curieuse passion tricolore que brosse, pour la première fois, Marc Lazar.
Pour que refleurisse le monde
Sept jours durant, au début de l’été 2001, deux femmes prirent le temps de se rencontrer pour mieux comprendre le monde dans lequel elles vivent. Jetsun Pema, sœur du Dalaï-Lama, personnalité tibétaine de premier plan, est une femme habitée par la spiritualité bouddhiste, marquée par l’histoire de son pays et confrontée sans cesse aux bouleversements de sa culture. Irène Frain, écrivain occidental, n’a cessé de réfléchir sur les mutations de notre société, tout en se passionnant pour l’Orient. Quel regard la « petite mère du Tibet » porte-t-elle sur l’occident et sur la femme occidentale ? Quelle est la vision bouddhiste de l’éducation et de la féminité ? Comment survivre à une tragédie telle que l’exil ? En questionnant Jetsun Pema, Irène Frain a voulu connaître sa façon d’aborder la vie, de faire face aux difficultés, en miroir à ses propres interrogations.
Le mammouth m’a tuer…
Ce récit de vie, qui rapporte toute l’existence de l’auteur au travers de l’éducation nationale, se révèle particulièrement plaisant à lire. On y voit certes, l’école péricliter. Mais on y découvre aussi des hommes et des femmes pleins de courage et de pugnacité, qui font quotidiennement tout leur possible pour apporter le maximum aux enfants qu’ils ont dans leur classe. Cela se révèle parfois très difficile, tant certains sont réfractaires à l’éducation pour de multiples raisons, quand ce ne sont pas les autorités scolaires elles-mêmes qui viennent mettre des bâtons dans les roues à leur personnel enseignant. Dans la préface de Marc Le Bris, celui-ci compare d’ailleurs ces modernes hussards noirs de la République aux soldats de la guerre de 14 envoyés coûte que coûte à la boucherie, sans aucune chance de s’en sortir, par une élite militaire aveuglée par son idéologie défectueuse.
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Reçue du premier coup à l’agrégation d’anglais, Lucie Hart souhaite exercer le plus beau métier du monde. Or, péché originel, elle vient du privé et n’a plus vingt ans. La voilà qui entre en formation à l’IUFM et en stage dans le meilleur lycée de Paris. Mais elle n’a pas la tête de l’emploi : trop bobo, trop diplômée, trop tout… Bref, l’année se passe mal pour la Stagiaire qui est conviée à redoubler. Cette fois, bingo, c’est dans le lycée le plus difficile de l’académie, 1867 sur 1871 au classement national. Le nez dans le guidon, les pieds dans un panier de crabes, la Stagiaire angoisse mais elle a de l’humour. Aucune amertume contre ses élèves qui pourtant lui inspirent des morceaux d’anthologie. Infiltrée malgré elle, elle s’accroche à sa vocation pour le meilleur et pour le pire. Le suspense reste entier : sera-t-elle titularisée ou remerciée pour finir ? Car, en cette nouvelle rentrée, la fiancée du Mammouth doit tripler !