Collectif de l'Ecole d'Avignon
Techniques et pratique de la chaux
Matériau de base de l’artiste comme du maçon, la chaux est le liant de la construction le plus ancien ; il est aussi resté le plus traditionnel. La construction moderne l’avait délaissée, rompant de fait la transmission d’un savoir-faire qu’il a fallu patiemment redécouvrir et dont on trouvera le détail dans ce manuel. On y apprendra notamment comment fabriquer la chaux, quelles sont ses propriétés et comment mettre en oeuvre mortiers, enduits, stucs et peintures.
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L’empire de l’Eau
Dans l’Empire de l’eau, Yvan Stefanovitch raconte pourquoi la gauche n’a jamais exigé la nationalisation de ce bien public, sous le Front populaire et à la Libération. Ce livre fourmille d’anecdotes sur les petits et grands arrangements, la palme du double langage revenant au PCF, aussi remonté au plan national qu’accommodant au niveau local. C’est à Paris que la Générale des eaux a historiquement institué son quasi-monopole. En 1910, le débat municipal sur la reconduction de son contrat avait duré trois semaines. Rien à voir avec le débat à la sauvette organisé sous Bertrand Delanoë.
99 francs
« Un rédacteur publicitaire, c’est un auteur d’aphorismes qui se vendent. » Octave, riche concepteur-rédacteur de 33 ans, se rebelle et s’insurge contre l’univers superfétatoire de la publicité qui brasse des millions d’euros en vendant des produits inutiles à de pauvres ménagères. Le rédacteur publicitaire détient le pouvoir absolu des mots et des formules lapidaires. Il suscite l’envie, influence votre inconscient et décide à votre place ce qu’il vous semblera indispensable d’acheter. À la recherche d’une pureté perdue, Octave écrit son livre pour détruire la publicité et se faire licencier. Mise en abîme de l’acte d’écrire, 99 francs est une avancée narrative qui progresse au rythme de ses réflexions ironiques, de son existence régentée par l’argent, le sexe et la cocaïne. « Tout s’achète : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. » Ce roman est une sorte de diatribe, de confession enragée scandée par des scénarios publicitaires qui interrompent savamment le récit, non sans dérision. Octave, lucide et critique à l’égard de ce système mercantile n’en est pas moins le jouet et le restera jusqu’au bout. –Nathalie Jungerman
En gros, leur idée c’était de détruire les forêts et de les remplacer par des voitures. Ce n’était pas un projet conscient et réfléchi: c’était bien pire. Ils ne savaient pas du tout où ils allaient, mais y allaient en sifflotant – après eux, le déluge (ou plutôt les pluies acides). Pour la première fois dans l’histoire de la planète Terre, les humains de tous les pays avaient le même but: gagner suffisamment d’argent pour pouvoir ressembler à une publicité. Le reste était secondaire, ils ne seraient pas là pour en subir les conséquences.
Staline – La cour du Tsar rouge
Chronique de la cour de Staline depuis sa consécration comme « chef suprême » en 1929 jusqu’à sa mort, ce livre est aussi une biographie de Staline à travers son entourage le plus proche. Tirant profit de l’ouverture récente de ses archives personnelles, Simon Sebag Montefiore reprend le cours des événements de 1929 à 1953 en se concentrant sur l’univers quotidien du pouvoir absolu et de ses protagonistes, mus par une fidélité parfois déconcertante envers le tyran géorgien. Par ce biais, il nous montre l’envers du décor, principalement la progression de la terreur que Staline met en œuvre avec l’aide d’êtres obsédés par les rivalités permanentes et les désirs mesquins de jouir des moindres privilèges du pouvoir mais constamment angoissés par la peur de la disgrâce imprévisible qui signifiait toujours la mort.
Louis Capet, suite et fin
Si chacun sait bien que Louis XVI, échappant de justesse à la guillotine, fut par la Convention condamné au bannissement perpétuel, l’on connaît moins, en revanche, les innombrables difficultés rencontrées à l’époque pour trouver au souverain déchu une terre d’exil qui veuille bien le recevoir, et l’on ignore presque tout des raisons qui poussèrent finalement la Suisse à accueillir Louis Capet et à le reléguer à Saint-Saphorien, petite bourgade des bords du Léman, dans un territoire alors possession des baillis de Berne. Basé sur de nombreuses archives inédites, se lisant comme un vrai livre d’histoires et sur un ton dont la légèreté n’exclut pas le sérieux, ce roman nous révèle donc l’accueil… mitigé que le ci-devant monarque reçut à son arrivée au pays de Vaud, les hôtes… inattendus qui s’en vinrent le visiter, les diverses péripéties… tragicomiques qui, d’octobre 1795 à janvier 1798, marquèrent son séjour forcé dans la région et la fin… logique qu’il y trouva.