Pierre Péan, Christophe Nick
TF1 – Un pouvoir
TF1, son univers impitoyable. Enquête sur les rapports entre TF1 et le pouvoir politique durant la décennie qui a suivi sa privatisation, par un maître du genre, Pierre Péan, associé à Christophe Nick. Intrigues et trahisons, barons esclaves de l'Audimat… TF1 est plus passionnante de l'autre côté du poste. Comment Francis Bouygues, n 1 mondial du BTP, s'est offert avec la première chaîne hertzienne une influence dans les plus hautes sphères politico-économiques françaises. Les « Bouygues boys » ont même décidé de fabriquer le prochain président de la République en « balladurisant » la chaîne. Morale: la France a élu Chirac, le chouchou de l'autre chaîne privée, Canal Plus.
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Au milieu du XVIIIe siècle, le petit infant de Parme, Ferdinand, est l'objet d'une expérience sans précédent. Désirant en faire un prince moderne, sa mère, Louise Elisabeth, fille de Louis XV, lui donne pour instituteurs l'élite des philosophes français. Convaincus que l'éducation fait l'homme, ils vont pouvoir expérimenter sur lui le bien-fondé de leurs théories. Alors que toute l'Europe des Lumières a les yeux tournés vers lui, l'enfant porte sur ses frêles épaules les espoirs de la nouvelle philosophie. Deviendra-t-il le prince éclairé que chacun espère ?
Un mouton dans la baignoire
Un soir de novembre 2003, à la Foire du Livre de Brive-la-Gaillarde, le romancier et sociologue Azouz Begag, enfant des bidonvilles et de la banlieue à Lyon, croise Dominique de Villepin, flamboyant ministre des Affaires étrangères. Sur le mode de la plaisanterie, Azouz lui fait savoir combien il aimerait être ambassadeur dans quelque pays lointain d'Afrique. Dix-huit mois plus tard, le jeudi 2 juin 2005, son portable sonne : c'est Villepin, nouveau Premier ministre, qui lui annonce de but en blanc qu'il l'a nommé ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances. Une nomination symbolique pour incarner la diversité française ? ou bien une promotion destinée à faire contrepoids à l'image répressive du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy ? De fait, à compter du jour où le mot « racaille » est lancé par ce dernier et à compter du début de la crise des banlieues de novembre 2005, c'est la guerre ouverte entre l'hôte de la place Beauvau, son entourage, et le ministre délégué.
Les meurtres de la Tamise
En décembre 1811, aux abords de Ratcliffe Highway, dans le célèbre dock de Londres, deux séries de meurtres commis à douze jours d’intervalle vont, par leur violence et leur cruauté, déchaîner un vent de panique dans la population londonienne et une telle avalanche de critiques dans la presse que, pour ne pas tomber, le gouvernement se voit contraint d’offrir la plus forte récompense jamais proposée pour tout renseignement susceptible d’aider à la découverte des coupables. L’émoi est si grand que les meurtres de Ratcliffe Highway continueront à défrayer la chronique pendant plus de soixante-dix ans – jusqu’à ce que Jack l’Eventreur, sur une scène voisine de l’Est londonien, vienne leur ravir les lauriers sanglants du palmarès criminel britannique.
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Le règne du dernier empereur de Russie a-t-il marqué l’inexorable déclin d’un régime ne pouvant déboucher que sur une rupture violente et radicale _ celle d’Octobre 1917 _ ou bien recelait-il les éléments d’une transition interrompue, celle que la Russie de Boris Eltsine, quatre-vingts ans après, s’est mise en devoir et en peine de reprendre? S’attachant au destin du dernier tsar de Russie, l’ouvrage d’Hélène Carrère d’Encausse soulève une multitude de questions. Plus que tout autre, Nicolas II, héritier des réformes d’Alexandre II, a œuvré pour la modernisation de son pays, apportant des changements profonds à l’Etat, à la société et à l’économie russes. L’échec et la révolution étaient-ils alors inscrits dès le départ dans le processus de modernisation ?