- Home
- >
- Langue étrangère
- >
- The captive
Colette
The captive
En Anglais – He doesn’t even recognize her, and she in turn feels nothing for him. Renee is now living as an independent woman on a small income from an inheritance. She has left the music hall and is thinking once again of writing seriously. This time, however, she falls in love with her friend May’s lover Jean. Renee is resigned to putting on the shackle when she becomes his mistress. It is the shackle you wear when you fall in love, and cannot extract yourself emotionally.
Vous aimerez aussi
Parlez-vous franglais ?
Les Français passent pour cocardiers ; je ne les crois pas indignes de leur légende. Comment alors se fait-il qu'en moins de vingt ans (1945-1963) ils aient saboté avec entêtement et soient aujourd'hui sur le point de ruiner ce qui reste leur meilleur titre à la prétention qu'ils affichent : le français. Hier encore langue universelle de l'homme blanc cultivé, le français de nos concitoyens n'est plus qu'un sabir, honteux de son illustre passé. Pourquoi parlons-nous franglais ? Tout le monde est coupable : la presse et les Marie-Chantal, la radio et l'armée, le gouvernement et la publicité, la grande politique et les intérêts les plus vils. Pouvons-nous guérir de cette épidémie ? Si le ridicule tuait encore, je dirais oui.
Adrienne Mesurat
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – A vingt-sept ans, avec ce roman devenu un classique, Julien Green installait aux côtés d’Eugénie Grandet et d’Emma Bovary une autre inoubliable figure de femme au destin silencieusement écrasé dans l’étouffante médiocrité de la province. Jeune et belle, Adrienne Mesurat s’étiole entre un père tyrannique et borné et une sœur plus âgée, aigrie et malade. Il suffit d’un homme croisé, d’un regard un instant saisi, pour rendre à jamais insupportable cette existence sans espoir… Du chemin qui l’emmène alors vers la tragédie la plus sombre, seul le romancier de Léviathan et de Si j’étais vous… connaît tous les détours. Il nous y conduit insensiblement, dans un récit envoûtant et comme immobile, où dès la première page, pourtant, nous pressentons et attendons l’inéluctable.
Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – César Birotteau, parfumeur à Paris enrichi par le succès de produits cosmétiques innovants, adjoint au maire et récipiendaire de la Légion d’Honneur, décide de transformer son logement en appartement luxueux pour donner à la fin de l’année 1818 un bal à l’occasion du retrait des troupes d’occupation de la France. Ses projets somptuaires, qui effraient sa femme et son fidèle employé Anselme Popinot (secrètement amoureux de mademoiselle Birotteau), lui donnent un vertige d’ambition qui l’amène à risquer toute sa fortune. Le notaire Roguin flaire en Birotteau une dupe potentielle et il l’entraîne dans une affaire de spéculation immobilière dans le quartier de la Madeleine à Paris. Birotteau a en effet besoin d’argent car les travaux de transformation de sa maison, les frais du bal qu’il veut y célébrer et son projet de créer une succursale pour Popinot exigent des rentrées supplémentaires, qu’il pense obtenir par cette opération immobilière.
Témoignage pour l’histoire
Paul Stehlin est un jeune capitaine de l’armée de l’air et brillant germaniste lorsqu’il rejoint son poste à Berlin en 1937. Affecté à l’Ambassade de France comme Attaché de l’Air adjoint, il y sait se faire apprécier par ses ambassadeurs et en particulier par André François Poncet à qui on doit deux remarquables ouvrages « de Versailles à Potsdam » et « Souvenirs d’Ambassade à Berlin ». »Témoignage pour l’Histoire » relate la montée en puissance de l’armée de l’Air allemande, de façon d’autant plus précise que le jeune attaché a su gagner l’amitié de Göring et du Général Bodenschatz, dont on sait qu’ils ont été les initiateurs de la construction de l’outil militaire aérien du III° Reich, qui va en surprendre plus d’un…. en France! Or le capitaine Stehlin n’a eu de cesse de prévenir ses interlocuteurs parisiens des dangers qui guettent la France…il ne sera pas entendu! Les renseignements recueillis à Berlin sont au mieux critiqués au pire ignorés d’un Haut-Commandement dépassé par les évènements, qui se succèdent comme l’attaché de l’air adjoint les a vu venir. Le livre du futur général Stehlin nous fait vivre en direct les contacts succéssifs pris avec Hitler, jusqu’à ce que la guerre contraigne les diplomates à rentrer à Paris. Commence alors la guerre pour le jeune aviateur envoyé en Finlande,puis bientôt en Norvège où il sera témoin de l’incurie du Haut-Etat-Major.Ses talents de linguiste et sa grande connaissance des responsables allemands le conduisent à oeuvrer un moment à Vichy. Il y est désigné pour accompagner Darlan lorsque l’intéressé rencontre Hitler, la veille de Noël 1940. Le récit que Stehlin fait de cet entretien est d’un grand intérêt.Mais on sent dans le livre que le jeune aviateur entend prendre part aux combats. Avec son groupe de chasse III/6, il rejoindra l’Afrique du Nord, d’où il participera à la campagne de France. On le verra en Corse, puis ce sera… de Gaulle. Paul Stehlin finira sa carrière comme chef d’état-major de l’armée de l’air française et ironie de l’Histoire il sera sur les rangs de ceux qui accueilleront Adenauer à Mourmelon en juin 1962, à la veille de la signature du Traité sur la coopération franco-allemande de 1963. Le livre de Paul Stehlin est le seul témoignage écrit par un jeune militaire affecté à Berlin au sein de l’ambassade, alors que se prépare la seconde guerre mondiale.