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Colin Forbes
The Stone Leopard
An assassination attempt on the President of the Republic; rumours circulating of an impending coup d’etat and a dying man whispering a codename – The Leopard. Prefect of the Paris police, Marc Grelle guesses there’s a connection that could tear France apart.
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Vies des douze césars
La Vie des douze Césars (en latin De uita duodecim Caesarum libri) est une œuvre de Suétone, auteur latin du haut empire. Il s’agit des biographies des douze premiers imperatores de Rome ayant porté le nom et le titre de César, de Jules César à Domitien. Chaque biographie ne suit pas un schéma chronologique, mais est organisée en une succession de rubriques : origine familiale, naissance et carrière avant l’avènement, son avènement et les présages annonciateurs de son avènement, magistratures exercées, campagnes militaires, œuvre législative et judiciaire, générosités envers le peuple, description physique et caractère, mort et présages annonciateurs de sa mort, etc.. On souligne généralement la richesse et parfois la qualité des informations de Suétone, qui a eu accès à des archives impériales en raison de ses fonctions. La succession des biographies donne une histoire continue de l’Empire romain, de la fin de la République à la fin de la dynastie flavienne.
L’amateur d’escargots
Grand Prix de l’Humour noir en 1975, L’Amateur d’escargots occupe une place à part dans l’oeuvre mondialement connue de Patricia Highsmith. Ces onze nouvelles, si on y retrouve l’ambiance psychologique inquiétante et l’art du suspense caractéristiques de leur auteur, font une place singulière au fantastique. Un homme d’affaires fasciné par les escargots plonge au coeur du cauchemar; deux sueurs âgées n’ont plus d’autres relations qu’un tissu quotidien d’abominables petites méchancetés; des gastéropodes géants et anthropophages se livrent à une hallucinante chasse à l’homme… Une lecture dont on ressort avec un « sentiment de danger personnel », ainsi que l’écrit en préface le romancier Graham Greene
–Ce texte fait référence à l’édition
Le chambrion – Ponson du terrail
le Chambrion est un paysan qui a fait implicitement vœu de solitude et de célibat. S’il a un peu de bien, il le cultive ; s’il n’en a pas, il va en journée, soit comme laboureur, vigneron ou batteur en grange, soit comme bûcheron. Le Chambrion vit seul dans une petite maison presque toujours éloignée de toute autre habitation, et la plupart du temps placée sous bois. Il fait son ménage, sa cuisine, rapetasse ses vêtements, et l’hiver, quand la neige lui défend toute autre besogne, il ne dédaigne pas de se filer un brin de laine pour se faire des bas. Presque toujours, le Chambrion est un être sur lequel plane quelque mystérieuse histoire ou pèse quelque souvenir pénible. L’un est enfant de l’hospice, l’autre a eu des parents qui avaient une mauvaise réputation. Il en est qu’on accuse d’un brin de sorcellerie. D’autres passent pour avoir des remèdes contre le charbon, la rage et la picote. Si, le dimanche, ils se risquent dans le cabaret du village, on les accueille avec un étonnement mêlé de crainte. Au bal, le Chambrion ne trouve pas souvent une fille qui consente à danser avec lui. Il n’y a que peu d’exemples qu’un Chambrion ait fini par se marier. Du reste, il est généralement bon ouvrier, honnête, serviable et hospitalier. »
Deux heures à tuer au bord de la piscine
Victor Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte, enfin, pour la première fois… Quand Victor Lanoux trimballe sa carcasse au bord d’une piscine, d’un plan d’eau, avec même deux heures à tuer, il est permis de se poser des questions. Surtout que l’on sait que nulle caméra ne s’agite dans les parages campagnards. Et vous avez raison de trouver étrange le tête-à-tête de cet homme avec lui-même. De l’insolite, du baroque, du singulier, du jamais vu. Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte enfant, il quitte son amnésie, afin de se mettre à table et de faire une sorte de point. On croyait, certains privilégiés du moins, connaître le comédien, deviner l’homme au caractère peu malléable, voire fougueux. Il n’en était rien. Quand là, triturant ses bâtons qui l’aident à tenir debout, il nous distille les joies, les brûlures de son existence, il n’essaie pas d’enjoliver, d’apitoyer. Il est vrai, authentique, touche juste. Et, dans ces remous de la piscine, remous causés par sa canne d’homme blessé, d’homme à vif, on l’entend évoquer toutes les étapes de sa vie et se rappeler ce que lui avait dit le poète René Char : « Victor, la vie, c’est l’éclair. »