Collectif
Toulouse-Lautrec
Cinquante-huit reproductions en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant dans l’univers de Henri de Toulouse-Lautrec. Un texte clair et précis situe son œuvre dans le XIXe siècle, montre ses principales découvertes et raconte l’histoire de sa vie.
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Esprit Kachina
ESPRIT KACHINA – Edition bilingue (anglais/français)
Poupées, mythes et cérémonies chez les Indiens Hopi et Zuni
Textes Français-Anglais de B. Wright, P. Amrouche, F. Ndiaye et N. Rheims
Plus de 100 poupées kachina reproduites et décrites
Poupées, mythes et cérémonies chez les Indiens Hopi et Zuni. Catalogue de l’exposition de la Galerie Flak (avril-juin 2003). Essais de Pierre Amrouche (Kachina et Surréalisme. La geste Hopi d’André Breton et ses amis) et Barton Wright (Poupées Kachina, mythes et cérémonies des Indiens Hopi). Nombreuses illustrations en couleurs.
Pour en savoir plus : www.galerieflak.com/ouvrage-esprit-kachina/
Deux heures à tuer au bord de la piscine
Victor Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte, enfin, pour la première fois… Quand Victor Lanoux trimballe sa carcasse au bord d’une piscine, d’un plan d’eau, avec même deux heures à tuer, il est permis de se poser des questions. Surtout que l’on sait que nulle caméra ne s’agite dans les parages campagnards. Et vous avez raison de trouver étrange le tête-à-tête de cet homme avec lui-même. De l’insolite, du baroque, du singulier, du jamais vu. Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte enfant, il quitte son amnésie, afin de se mettre à table et de faire une sorte de point. On croyait, certains privilégiés du moins, connaître le comédien, deviner l’homme au caractère peu malléable, voire fougueux. Il n’en était rien. Quand là, triturant ses bâtons qui l’aident à tenir debout, il nous distille les joies, les brûlures de son existence, il n’essaie pas d’enjoliver, d’apitoyer. Il est vrai, authentique, touche juste. Et, dans ces remous de la piscine, remous causés par sa canne d’homme blessé, d’homme à vif, on l’entend évoquer toutes les étapes de sa vie et se rappeler ce que lui avait dit le poète René Char : « Victor, la vie, c’est l’éclair. »
Reportages
C’est en 1959 que Christian Brincourt débute sa carrière de journaliste. Depuis une quarantaine d’années – 13 ans à RTL, 28 ans à TF1 -, son nom est connu dans le monde du grand reportage et de l’audiovisuel. Au cours de toutes ces années d’investigation, qui l’ont conduit du Biafra à l’Himalaya, ou qui l’ont amené à côtoyer le général De Gaulle ou Indira Gandhi, Christian Brincourt avait toujours un appareil photo en poche, à la fois par plaisir et par souci professionnel. De ces voyages, de ces tournages (grandes expéditions dans l’Everest ou en Amazonie) et de ces rencontres (Lino Ventura, Brigitte Bardot, Eric Tabarly, Paul Emile Victor), il a ramené des images fortes et insolites. Ces photographies sont à l’image de l’éclectisme des grands reportages qu’il a réalisés. Loin de vouloir se comparer aux plus éminents photographes, le grand reporter qu’est Christian Brincourt, a simplement su saisir en maintes occasions, l’opportunité d’être le seul » photographe » sur place.
Saint-Pétersbourg
Longtemps considérée comme le rêve dément d'un impérieux autocrate, la « Venise du Nord », Saint-Pétersbourg, a été bâtie en 1703 par Pierre le Grand pour offrir à la Russie une fenêtre sur l'Europe. Elle a conservé cette identité particulière, mythique, qui fait d'elle l'une des plus belles et des plus séduisantes villes du monde. Saint Pétersbourg résonne encore des noms des grands maîtres russes modernes qui s'exprimèrent dans tous les domaines artistiques : la musique avec Stravinski, Prokofiev, Chostakovitch ; la littérature avec Akhmatova, Blok, Mandelstam, Nabokov et Brodsky ; la danse avec Diaghilev, Nijinski et Balanchine ; le théâtre avec Meyerhold ; la peinture avec Chagall et Malevitch. Et pourtant, jamais encore nul n'avait tenté de faire le portrait de cette culture cosmopolite si riche, si distinctive, dotée d'une si forte influence, ou de la ville qui l'a inspirée.