Guillemette de Sairigné
Tous les dragons de notre vie…
Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. RAINER MARIA RILKE, Lettres à un jeune poète. Rien ne justifie l’épreuve et la souffrance, la mort d’un enfant, l’enfermement d’un innocent, un accident grave, un viol à quatorze ans, la brisure d’un amour, la perte brutale d’un emploi…, tous ces chocs affectifs, physiques, spirituels, qui viennent remettre en question l’équilibre que chacun de nous s’est patiemment construit, qui nous font perdre nos repères et souvent côtoyer l’abîme.
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Le saint – L’héroïque aventure
Best-seller de la littérature policière, star incontestée du petit écran sous les traits de Roger Moore, adapté à la radio, en BD, au cinéma… Le Saint, alias Simon Templar, est l'archétype du héros moderne « multi-média ».
Un mouton dans la baignoire
Un soir de novembre 2003, à la Foire du Livre de Brive-la-Gaillarde, le romancier et sociologue Azouz Begag, enfant des bidonvilles et de la banlieue à Lyon, croise Dominique de Villepin, flamboyant ministre des Affaires étrangères. Sur le mode de la plaisanterie, Azouz lui fait savoir combien il aimerait être ambassadeur dans quelque pays lointain d'Afrique. Dix-huit mois plus tard, le jeudi 2 juin 2005, son portable sonne : c'est Villepin, nouveau Premier ministre, qui lui annonce de but en blanc qu'il l'a nommé ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances. Une nomination symbolique pour incarner la diversité française ? ou bien une promotion destinée à faire contrepoids à l'image répressive du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy ? De fait, à compter du jour où le mot « racaille » est lancé par ce dernier et à compter du début de la crise des banlieues de novembre 2005, c'est la guerre ouverte entre l'hôte de la place Beauvau, son entourage, et le ministre délégué.
Le Grand Meaulnes
À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François…
Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.
La meurtrière
Que feriez-vous si vous appreniez que votre mère s’est rendue coupable d’un crime atroce et que, après avoir purgé sa peine, elle s’apprête à sortir de prison ? Philippa Palfrey, elle, n’hésite pas une seconde. Cette jeune fille aux goûts raffinés, éduquée dans la meilleure tradition britannique par ses parents adoptifs, ne craint pas d’affronter les préjugés de classe et les horreurs commises par sa mère, Mary Ducton – la meurtrière -, pour la protéger d’un monde que dix années de prison lui ont fait oublier.Mais quelqu’un d’autre est au rendez-vous : c’est le père de la victime assassinée par Mary Ducton. Depuis dix ans, lui aussi attend son heure, guettant le moment où la meurtrière sera relâchée, pour procéder lui-même à l’exécution que la justice s’est refusée à accomplir.La traque commence. Sur les bords de la Tamise, sous les arbres en fleurs de St. James’ Park et dans les rues de Londres, un petit homme vêtu de gris suit sa proie à la trace. Il a tout son temps. Et il est certain de ne pas échouer…