- Home
- >
- Biographie/Autobiographie
- >
- Témoin parmi les hommes – Tome V – Le jeu du roi
Joseph Kessel
Témoin parmi les hommes – Tome V – Le jeu du roi
Cinquième tome des reportages de Joseph Kessel, Le feu du roi, 1956, nous fait découvrir les richesses de la culture afghane. Dans cette série de reportages, Joseph Kessel évoque avec tendresse les personnages et les rites qui l'ont marqué. Il nous donne aussi les clefs de l'un de ses plus célèbres romans, Les Cavaliers et nous entraîne dans un passionnant voyage à travers ce pays.
Vous aimerez aussi
La rage au cœur
Ce qui caractérise le plus Ingrid Betancourt ? Son amour pour la Colombie et sa haine pour tous ceux qui la détruisent. La Rage au cœur se lirait presque comme un roman. Et pour cause : tous les ingrédients sont réunis. Jeune femme de bonne famille, avec des parents engagés dans la politique – son père était ministre de l'Éducation dans les années soixante-dix et sa mère a été élue député libéral dans les années quatre-vingt –, elle suit leur chemin en abandonnant un premier mari pour se donner entièrement à son pays. Son cheval de bataille : la corruption, dans un pays où les narcotrafiquants sont rois et où les politiciens sont pour la plupart achetés. Pleine d'idéaux qui confinent parfois à la naïveté, elle raconte ici toutes ces années de lutte. De ses premiers succès électoraux où elle avait pris pour emblème le préservatif « avec Ingrid, vous êtes bien protégés » aux années noires où elle dut se séparer des ses enfants, cédant à des menaces de mort.
Réseaux d’ombres
Le Colonel Rémy, de son vrai nom Gilbert Renault, est l’un des résistants français les plus connus durant la Seconde Guerre mondiale. Il organise, développe et perfectionne le réseau de renseignements créé par Louis de La Bardonnie, réseau qui devient la Confrérie Notre-Dame, un des plus importants réseaux de la zone occupée. Il est également connu sous différents autres pseudonymes comme « Raymond », « Jean-Luc », « Morin », « Watteau », « Roulier » et « Beauce ».
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
Paula
Le 8 décembre 1991, Paula, une jeune femme de vingt-neuf ans, atteinte d'une grave maladie, sombre dans le coma. Elle mourra un an plus tard. Pendant les jours de détresse consacrés à la veiller, sa mère – Isabel Allende – entreprend de lui adresser par écrit un long récit : l'histoire des siens. Au gré des souvenirs revit le Chili du président Allende, en état de quasi-guerre civile jusqu'à la tragédie de 1973. Puis vient le temps de l'exil et de la création littéraire. Mais à travers le témoignage, l'histoire, la confidence, ce livre nous conte avant tout la lutte désespérée, bouleversante, d'une mère contre le temps qui passe et emporte chaque jour un peu plus son enfant.