Else Holmelund Minarik, Maurice Sendak
Un baiser pour petit-ours
MAGNIFIQUES ILLUSTRATIONS – Petit-Ours a fait un très beau dessin. « Je suis enchanté de ce tableau », dit-il. « Je vais l’offrir à Grand-Maman. » Alors il le donne à la poule, qui va le transmettre à Grand-Maman. Et Grand-Maman donne un baiser à la poule pour Petit-Ours. Mais ce baiser a beaucoup de mal à arriver jusqu’à Petit-Ours.
Vous aimerez aussi
La marraine de guerre
A partir de 12 ans – Pendant la guerre de 14-18 un jeune poilu enfoncé jusqu’au cou dans sa tranchée boueuse et sanglante, ne garde le moral que grâce au courrier de sa marraine de guerre. Malgré la misère de ses camarades de feu, le jeune homme rêve de rencontrer celle-ci tout en redoutant cette visite qui lui enlèvera tout le mystère qui l’auréole.
« Chère Marie-Pierre,
Hier, mon bataillon est monté à l’assaut. Quelle misère de voir les camarades tomber à la renverse dans le boyau touchés avant même d’avoir eu le temps d’armer leur fusil! Il faut sauver sa peau, du moins le plus longtemps possible.
Votre pauvre poilu qui vous embrasse bien fort. Etienne ».
Les portes du diable
Après la mort brutale de ses parents, Martin Hopkins part vivre dans la région du Yorkshire, chez la sinistre Mme Crow. Qu’attend donc de lui cette inquiétante personne ? De mystérieuses cérémonies nocturnes se tiennent dans l’enceinte d’une usine nucléaire désaffectée, à proximité du village. Avec, pour seul indice, l’inscription » Les Portes du diable » griffonné à la hâte sur le mur. Martin et son unique ami, le journaliste Richard Cole, vont tenter de déjouer le terrible complot qui menace la paix du monde.
Pris sur le vif
Personne ne savais grand-chose sur Adam Bates, à part qu'il était bizarre et renfermé. Il venait d'une classe d' »adaptation », comme ils disent, et je supposai qu'il avait été libéré pour bonne conduite, à la manière d'un prisonnier, afin de suivre le cours de sciences avec notre admirable classe « adaptée ». Il s'installa à côté de moi et il me plut tout de suite. Moi qui voulais devenir reporter photographe, je tenais là un excellent sujet…
L’année de la grande peste (Journal d’Alice Paynton)
Tante Nell est revenue toute pâle du marché. Elle a entendu deux hommes discuter des listes hebdomadaires qui recensaient les victimes. Il paraît que la semaine dernière, sept cents personnes sont mortes de la maladie. La peste s’est donc bel et bien installée à Londres. Une longue discussion a eu lieu à la maison, et je vais devoir partir pour Woolwich avec tante Nell. J’ai refusé de m’en aller sans mon chien et Papa a cédé. Au moins Poppet apportera un peu de joie à la ferme. On m’a envoyée me renseigner sur les horaires de départ des péniches, mais quelque chose m’a arrêtée en chemin : une croix rouge était peinte sur une porte de la rue voisine. Au-dessus de la croix était écrit : “Dieu aie pitié de nous.”»