Viviane Goumot, Yves Goumot
Un chat à la maison ?
DECOUVRIR : le chat passe en moyenne les deux tiers de sa vie à dormir ou à sommeiller. SAVOIR : à l’origine un félin, aujourd’hui familier, le chat a traversé 6 000 ans d’histoire aux côtés des hommes. VOIR : portraits insolites et contrastés, félins noirs et murs blancs, quand le chat s’évade en Grèce… COMPRENDRE : mieux connaître les et les habitudes du chat pour le respecter au quotidien. TROUVER : compléter ses connaissances avant l’arrivée d’un chat à la maison.
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Prisons et paradis
Les textes qui composent Prisons et paradis s’articulent autour de trois éléments essentiels de la vie de Colette : les bêtes, libres ou enfermées ; le Midi de la France, que Colette a découvert tardivement et où elle aménage avec soin sa maison, « La Treille muscate », et son jardin – « O lumière ! Le mur, au voisinage de tant de feux, rougit comme une joue. Je sais maintenant ce qu’est le jardin provençal : c’est le jardin qui n’a besoin, pour surpasser tous les autres, que de fleurir en Provence » ; enfin l’Afrique du Nord, dans des récits où elle exalte la beauté des êtres et des paysages. On trouve en outre dans ce recueil diverses chroniques, ainsi que des portraits d’amis, de connaissances ou de célébrités : Mistinguett, Coco Chanel, Landru…
Le Tartuffe
En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille « l'imposteur », mais toujours à l'insu du maître de maison : si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion; s'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin; s'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale. Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite? Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise : en témoignent les mises en scène modernes, qui se succèdent, collant à l'actualité, et le nom de Tartuffe qui est définitivement passé dans la langue comme synonyme d'hypocrite.
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Bérénice
Bérénice, au centre de l’œuvre de son auteur, en 1670, est une pièce singulière dans la production de Racine : c’est une tragédie où il n’y a pas de sang. Elle paraît peut-être d’autant plus douloureuse. Se séparer est pire ici que mourir. C’est le sort des trois personnages de la pièce : Bérénice, reine qui aime l’empereur Titus et qui devait l’épouser, Antiochus, qui voue un amour sans espoir à Bérénice. Il s’agit seulement de prononcer un mot, si dur, si tendre : adieu.