Maurice Denuzière
Un chien de saison
Le jour où un célibataire tranquille et discret accepte de prendre en pension, pour trois semaines, le chien de son meilleur ami, sa vie est bouleversée. Néron, boxer bringé, espiègle mais fidèle et tendre, devient vite, avec ses quarante kilos de muscle et de malice canine, un compagnon envahissant. Ceux qui ont connu ou vivent au quotidien la complicité très particulière que l’on peut établir avec son chien apprécieront ce roman humoristique, empreint d’une grande tendresse. Maurice Denuzière y peint aussi la solitude du cœur et la fragilité des sentiments. Auteur de trois grandes fresques historiques (Louisiane, Helvétie, Bahamas), il montre ici la diversité de son talent.
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Revoici « Boro », son insolence et sa désinvolture de héros fitzgeraldien, dans le troisième volet de ses aventures. Nous sommes en 1937, alors que les républiquains cèdent devant les troupes franquistes. La guerre d'Espagne a oublié le photographe-aventurier sur la paille humide d'un cachot, dans les couloirs des condamnés à mort, parmi les cris des suppliciés.Mais pendant ce temps, dans le Paris du Front populaire, ses amis ne restent pas inactifs. Boro parviendra-t-il à s'évader de sa forteresse et à échapper à son gardien, l'impitoyable Von Riegenburg ? Sauvera-t-il Solana, sa compagne de cellule, farouche passionaria dont la beauté pourrait lui faire oublier la lointaine Maryika ?
La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
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