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Charlier , Hubinon
Barbe-Rouge – Défi au roy
Barbe-Rouge, alias le Démon des Caraïbes, est bien sûr le fameux pirate (imaginé par Charlier & Hubinon) qui écumera toutes les mers du globe à bord de son célèbre Faucon noir. Larguez les amarres !
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The captive
En Anglais – He doesn’t even recognize her, and she in turn feels nothing for him. Renee is now living as an independent woman on a small income from an inheritance. She has left the music hall and is thinking once again of writing seriously. This time, however, she falls in love with her friend May’s lover Jean. Renee is resigned to putting on the shackle when she becomes his mistress. It is the shackle you wear when you fall in love, and cannot extract yourself emotionally.
Les diaboliques
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Qui est donc Alberte, cette jeune femme étrange, en apparence si réservée et pourtant capable de séduire le beau soldat qu’hébergent ses parents ? plus encore, de braver tous les interdits pour satisfaire ses désirs ? Quel terrible crime cache le bonheur éclatant du comte et de la comtesse de Savigny ? Dans ces récits, le mal rôde, le diable est partout… Prenez garde, il pourrait bien vous subjuguer !
Connaissons-nous la Chine ?
Voilà trente ans, je m'occupais à Paris d'un bulletin, CHINE, qui rassemblait alors les quelques amis du camarade Mao Tsé-toung, celui-là même en qui la France vient enfin de reconnaître officiellement le Président Mao. Mieux vaut tard que jamais.
Cette Chine, que nous reconnaissons, la connaissons-nous? Nullement. De Marco Polo à Gutenberg, des Jésuites aux Dominicains, de Montesquieu à Voltaire, des fascistes aux staliniens, ce fut toujours à qui la tirerait à soi. Combien d'Allemands avoueraient que Gutenberg n'a pas inventé l'imprimerie? Combien de Français pourraient dire comment les Chinois des grands siècles faisaient l'amour ? Puisque nous reconnaissons la Chine, reconnaissons d'abord les plus flagrantes de nos erreurs.
La bâtarde
Une femme descend au plus secret de soi, et elle raconte avec une sincérité intrépide, comme s’il n’y avait personne pour l’écouter. » Rien ne résume mieux le récit de Violette Leduc que cette phrase empruntée à la préface où Simone de Beauvoir présente l’auteur et son œuvre. Car La Bâtarde est une autobiographie sans fard et sans remords, une « tranche de vie » de trente années taillée dans le siècle de telle sorte que les deux dernières guerres y sont englobées. Trente ans qui font de l’enfant illégitime un auteur capable de retenir l’attention de grands écrivains contemporains. L’éveil à la vie que raconte Violette Leduc, c’est aussi l’éveil d’une vocation littéraire – un apprentissage qui aboutit à pratiquer l’art d’écrire les sensations glanées au cours d’une marche toujours solitaire bien qu’il y ait eu une Isabelle, une Hermine, un Gabriel pour faire avec elle un bout de la route, et aussi un ange : Fidéline, pour mettre en toile de fond à cette histoire brûlante un peu de ciel bleu découpé dans leur tablier.