Mamadou Badara Seck
Une missive pour Birima – Pour que notre peuple se relève enfin !
Ce texte est une oscillation permanente entre la linéarité récitative du journal intime et le foisonnement luxuriant de la polyphonie romanesque. Cette lettre, adressée à un ami sans doute à jamais enseveli dans les fonds marins de la Méditerranée, est aussi, paradoxalement, un cantique d’espérance. Le texte a enfin le mérite de faire sauter aux yeux le lien direct entre la gouvernance désastreuse des dirigeants africains et le suicide collectif de sa jeunesse au large des côtes européennes.
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François Mitterrand est un de ceux qui croient qu’il n’est de bonne écriture qu’exacte. Tandis qu’il mène sa vie d’homme d’action, un autre en lui observe le vent « grande rumeur dans le ciel immobile », garde le rythme des jours avec l’odeur du blé, l’odeur du chêne, la suite des heures. L’écrivain qu’il est laisse place à l’élan du rêve, aux sensations, aux émotions. Il nous donne la Crète, le vertige du Kremlin, les canards sauvages virant de bord à Manhattan, l’angoisse du Japon, son étonnement devant le retournement communiste. L’homme d’Etat dialogue avec Kissinger, venu le voir chez lui à Paris, avec Brejnev – ce qui nous permet de saisir une clef de l’empire soviétique. Il parcourt le monde avec son bâton de pèlerin socialiste.
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