Stan Sakai
Usagi Yojimbo 7
Stan Sakai a une qualité rare partagée par très peu d’auteurs: Le talent de vous faire oublier que vous êtes en train de lire un e, regarder un film ou lire une bande dessinée. Ils vous plongent complètement dans leur univers, vous font participer à enture et quand vous avez fini, vous en voulez encore. Comme avec un bon livre ou un bon film, ça n’est qu’après avoir fini de lire Usagi Yojimbo qu’on commence à se rendre compte combien l’histoire est bien construite, et ce n’est que beaucoup plus tard que l’on se rend compte qu’on s’est passionné les aventures d’un lapin !
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Une analyse fouillée et sans concession des causes de la persistance du communisme en France. Au moment où mondialisation, antilibéralisme, crise européenne et chômage élevé exhument la lutte des classes, Marc Lazar en décortique les ressorts, via le communisme. Déconsidéré comme expérience historique du pouvoir, dénué de crédibilité comme projet, le communisme jouit d’une étonnante bienveillance d’ordre moral. Ses partis sont groupusculaires, mais l’affiche séduit encore. Le passé communiste borne l’horizon de notre présent, car il exprime à la fois la passion soviétique, la passion totalitaire, la passion de la nation, la passion du social et la passion du bonheur. C’est l’histoire de cette curieuse passion tricolore que brosse, pour la première fois, Marc Lazar.
Les Parrains Corses
De 1930 à 1980, les parrains corses ont d’abord pris leur essor, entre Marseille et Paris, grâce à une solidarité clanique, des activités diversifiées, une violence rare, une implantation internationale et de solides appuis politiques. Les caïds corses ont dirigé la French Connection, filière française de l’héroïne. Ils ont été mêlés à la plupart des grands événements de l’histoire du pays, dans les coulisses du pouvoir, bénéficiant de protections hors du commun. Au début des années 80, le milieu corse a connu un tournant en s’installant à demeure sur son île. Les parrains ont profité de leurs amis haut placés et du paravent créé par l’activisme des nationalistes pour y étendre leur emprise, exerçant une pression constante sur la démocratie locale et gangrenant l’économie insulaire. Depuis le début des années 2000, ils se disputent des territoires et le contrôle d’activités criminelles qui vont de l’Afrique à l’Amérique latine.
Vatican 2035
Il y a quelque temps, je m’agenouillai dans l’obscurité d’un confessionnal. Et je fis cet aveu à un prêtre : la fureur m’envahissait à la vue de mon Église, tellement impuissante, si peu crédible. Mon confesseur, ne sachant pas bien sûr à qui il s’adressait me prêcha l’humilité : » Faites ce que vous pouvez… » M’aurait-il parlé aussi librement s’il avait vu mon visage, s’il avait compris qui j’étais ? Certainement non. Ainsi en est-il, également, pour ce livre : que chacun le lise pour ce qu’il raconte sans être influencé par la personnalité de l’auteur. S’il s’était agi d’un traité, ou d’un essai, peut-être aurait-on trouvé ici des traces de mon amertume. Mais pour rêver un autre avenir, j’ai préféré à travers un roman créer des personnages de chair et de sang – Paddy, Paul, Leah, Jeanne-Marie, Kate… et Thomas Ier, un pape qui va enfin révolutionner l’Église. – Pietro De Paoli
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