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Yann Gwet
Vous avez dit retour ?
Dans ce récit autobiographique moderne et captivant, Yann GWET, nous transporte dans son projet de reconquête de son pays natal, le Cameroun. Entre narration autobiographique, essai philosophique et pamphlet politique, l’auteur questionne puis transcende le parti pris d’un afro-optimisme idéologique. À la lumière de sa propre expérience, il éclaire les débats sur le « retour au pays » et permet de dépasser aussi bien l’utopie que les préjugés.
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Dans plusieurs pays musulmans, le statut juridique des femmes dans le droit de la famille fait débat. Ainsi, les Etats, premiers responsables de l’élaboration des lois, se retrouvent devant un défi de taille en tentant à la fois d’intégrer les normes internationales d’égalité entre les sexes et de respecter les prescriptions islamiques. De plus, ils voient leur autorité contestée par les acteurs religieux qui considèrent que le droit de la famille, traditionnellement régi par les normes coutumières et religieuses, est sacré, et qu’il n’a donc pas à être réformé. La comparaison entre deux pays où la religion musulmane est majoritaire – le Sénégal, une république laïque, et le Maroc, une monarchie où elle est religion d’Etat – montre la diversité des islams et de la charia, mais ne s’y attarde pas uniquement. Elle met également en lumière la progression des luttes féministes, menées sur plusieurs fronts, et l’importance des capacités et des sources de légitimité de l’Etat pour mener à bien la réforme.
Marième N’Diaye est chercheure postdoctorale à l’Université de Montréal, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) et chargée de recherche au CNRS.
Le Métis
Malgré la sévérité d’un père, fonctionnaire colonial d’un moralisme rigoureux, Yanne conserve de son enfance au Congo des souvenirs tendres et colorés. De retour en Europe, ballottée entre un mari infidèle et un amant qui ne souhaite pas divorcer, elle apprend incidemment l’existence au Congo d’un certain Raphael, un métis qui serait son demi-frère. Obsédée par ce fils clandestin de son père qu’elle croyait vertueux et d’une femme noire, elle ne pense plus qu’a retourner a Muteka, la ville si chère a sa mémoire, afin de retrouver la trace de ce frère inconnu. A travers ce récit d’une écriture fluide et vivante, émaillée d’images poétiques, nous découvrons une Afrique très éloignée de l’idée que l’on peut s’en faire en Occident, une galerie de personnages tour a tour pittoresques, mystérieux ou inquiétants et de somptueux paysages hantés par les ruines de la colonisation.
Le pouvoir pâle – Ou le racisme sud-africain
L’apartheid était une politique dite de « développement séparé » affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques dans des zones géographiques déterminées. Il fut conceptualisé et introduit à partir de 1948 en Afrique du Sud par le Parti national, et aboli le 30 juin 1991. La politique d’apartheid se voulait l’aboutissement institutionnel d’une politique et d’une pratique élaborée en Afrique du Sud depuis la fondation par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales de la colonie du Cap en 1652. Avec l’apartheid, le rattachement territorial (puis la nationalité) et le statut social dépendaient du statut racial de l’individu. L’apartheid a également été appliqué de 1959 à 1979 dans le Sud-Ouest africain (actuelle Namibie), alors administré par l’Afrique du Sud.
La Justice universelle en question – Justice de blancs contre les autres ?
L’intérêt de cet ouvrage est de mettre en perspective certaines ambiguïtés de la justice pénale internationale, les ressorts politiques qui les sous-tendent et le caractère encore inachevé de l’édifice en cours. En évoquant les cas de Charles Taylor, de Saddam Hussein, de Pinochet et de Hissène Habré, Sidiki Kaba relate les calculs politiques qui ont entouré leurs procès, ou l’absence de procès. On saisit la trame politique des procédures inachevées ou expéditives et des délocalisations sans raison, sinon politique, des procès.
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