- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Y a pas d’embouteillage dans le désert
Moussa Ag Assarid
Y a pas d’embouteillage dans le désert
Moussa Ag Assarid est né au nord du Mali vers 1975, de parents nomades. Le jeune Touareg part pour la France un jour de 1999, et troque les dromadaires de son enfance pour notre mode de vie. Il raconte alors sa découverte de la France avec un regard étonamment pur, une justesse d’esprit et une finesse d’intelligence incroyables. Il est à la fois émerveillée et étonnée de ce pays, de sa nature, de ses habitants, de ses habitudes, de tout ce que nous ne voyons plus à force de le côtoyer, d’en user ou d’en abuser.
Vous aimerez aussi
Une femme (Camille Claudel)
C’est grâce à ce livre, enfin réédité, que nous a été révélée la vie extraordinaire de Camille Claudel. Sœur aînée de l’écrivain Paul Claudel, Camille a connu en tant que femme et en tant qu’artiste, un destin hors du commun. A la fin du siècle dernier, une jeune fille de dix-sept ans qui veut être sculpteur, c’est inconcevable, voire scandaleux. Or, Camille se lance dans l’aventure à corps perdu. Jusqu’au jour de 1883 où elle rencontre Auguste Rodin. Le Maître accepte de la prendre comme élève ; bientôt il deviendra son amant. Suivent quinze années d’une liaison passionnée et orageuse d’où Camille sortira épuisée, vaincue… Elle mourra en 1943 à l’asile de Montdevergues, après un terrible internement qui aura duré trente ans, laissant au jugement de la postérité une œuvre considérable, d’une rare puissance et d’une originalité visionnaire.
Et si le bonheur était en nous
Dans sa lutte incessante contre la drogue, Marie-Christine d’Welles a rencontré plus de deux cent mille personnes lors de ses conférences dans toute la France. Elle a compris que tous veulent une chose pour eux-mêmes et pour ceux qu’ils aiment : le bonheur. Elle est ainsi partie à sa recherche auprès de personnes qui, par leur vie, leur métier, leur passion, semblent le posséder ou savent nous l’offrir. À partir d’une réflexion sur ce qui lui procure du bonheur, elle a rencontré des gens aussi différents qu’un couvreur-zingueur, un luthier, un photographe.
On dit que les orchidées…
On dit que certaines orchidées d’Amazonie vivent sans racines au sommet des arbres. Venues de nulle part, on les nomme » filles du ciel « . Les enfants qui ont pour origines le X de l’inconnu doivent aussi se suffire à eux-mêmes, grandir sans terre ni secours. Ils sont condamnés à marcher avec une blessure sans cesse rouverte et jamais guérie. Comment vivre avec cette douleur où la honte se mêle à la rage ? Comment être mère quand on est un enfant du néant ? Anne da Costa nous livre le témoignage poignant de l’apprentissage qu’elle a dû faire seule des règles du jeu de la vie : être, aimer, pardonner. L’écriture devient alors un moyen de cheminer vers la paix. Dans une langue très pure, elle parvient à apprivoiser une souffrance jusqu’alors indicible.
La mise à mort de Jean-Edern Hallier
La mise à mort de Jean-Edern Hallier est un livre effrayant. Un livre si stupéfiant par ses implications que l’on se surprend à penser : ai-je vraiment vécu dans cette France-là, dans cette République-là, sous la présidence de cet homme-là ? C’est la face obscure du mitterrandisme qui est ici dévoilée, et sous un jour insoupçonné. Tombé dans le piège obsessionnel tendu par un écrivain fantasque et talentueux, le président de la République, dont les secrets accumulés depuis des décennies constituent et l’armure et le talon d’Achille, met en place un système de persécution dont on découvre ici l’extravagante ampleur.Nous connaissions déjà le passé et les amitiés troubles de François Mitterrand, président romanesque et dissimulateur. Nous n’ignorions pas que cet «aventurier sans principes et sans scrupules», dixit Jacques Chirac, aimait à confondre vie publique et vie privée.