
Saison sèche
Un été torride frappe le Yorkshire. Asséché, le lac artificiel révèle les ruines du village englouti de Hobb’s End. C’est là que le jeune Adam, fasciné par ce fantastique domaine d’aventure, fait une découverte macabre : les os d’une main humaine, recouverts d’une croûte terreuse …
Qui a été inhumé ainsi, à la hâte, dans la remise d’une maison ? Comment reconstituer le drame qui s’est déroulé à Hobb’s End alors que la guerre brassait les populations, amenant au village des réfugiés de Londres bombardé et des soldats américains ?
Un défi pour Alan Banks, le policier mis sur la touche pour insubordination, et chargé de cette affaire à l’évidence inextricable.
Jugé coupable
Ce n’est pas par passion que Steve Everett est allé interviewer Beachum clans sa cellule. Les dernières impressions d’un condamné à mort, dix-huit heures avant l’exécution de la sentence, cela ne l’intéresse pas. Du sensationnel, du larmoyant. Du commercial…
Mais il lui faut bien écouter Franck Beachum, assassin d’une jeune femme enceinte. Et tandis qu’il lui prête une oreille distraite, peu à peu le doute s’insinue… Et si Beachum était victime d’une erreur judiciaire – voire d’un complot politique?
Alors, Everett décide de reprendre l’enquête, de dévoiler, coûte que coûte, ce que cache la version officielle, dans l’espoir de sauver la vie d’un homme.
Il lui reste moins de dix-huit heures.
Chevalier de l’ordre du mérite
Dès que je passe la porte de notre appartement, je me transforme. Sans plus aucune coquetterie, je retire mes escarpins, je jette mes vêtements dans la panière à linge sale.
Je m’attache les cheveux sur le sommet du crâne, remonte mes manches, et c’est parti pour le rodéo de l’ordre et de la propreté. Une chorégraphie d’un genre peu sexy, à laquelle je ne renonce que tombante de sommeil. Pauvre Adrien : il vit avec une mégère. L’image n’est pas folichonne.
C’est au bureau qu’ils vivent avec moi. Bien habillée, maquillée, coiffée. Pourquoi je me transforme? Pourquoi je n’arrive pas à suivre le mode de vie d’Adrien ?Pourquoi ça ne tourne pas plus… plus… plus carré ?
Sylvie Testud est comédienne. En 2001, elle a obtenu le César du meilleur espoir féminin pour Les Blessures assassines, et, en 2004, le César de la meilleure actrice pour Stupeur et tremblements. Son dernier roman, Gamines, est paru chez Fayard en 2006.
Bob Morane 26 – L’empreinte du crapaud
La jeune fille avançait vers le marais comme poussée par une force irrésistible.
On pouvait à présent distinguer l’étrange visage de l’énigmatique batelier qui semblait l’attendre dans la brume.
Soudain superstitieux comme tous les Ecossais, Ballantine eut un mouvement de recul :
— Ah ça, commandant, est-ce que ce serait…
— La mort, fit Bob Morane. Non, Bill, tu sais bien que la mort porte une faux. Or le guignol qui s’avance vers nous tient une gaffe.
Une nouvelle fois le redoutable rire monta dans la nuit. Chacun de ses coassements résonna tel un coup de gong.
Morane et Bill passèrent à l’action.
Cycle de Chalion – 2 – Paladin des âmes
La malédiction qui pesait sur la famille royale de Chalion a été levée. Cazaril peut enfin jouir de sa nouvelle vie en compagnie de sa femme Betriz.
En revanche, et bien qu’elle ait été libérée d’années de tourments fantomatiques, la vie d’Ista, la royina, elle, ne s’est pas améliorée.
Depuis que sa mère est morte et que sa fille, Iselle, règne sur Chalion dans la capitale de Cardegoss, elle n’a plus aucun but dans la vie. La famille de son frère pense qu’elle est folle et tente de la garder enfermée afin d’éviter le scandale. Mais à présent, Ista rêve de liberté, et elle est bien décidée à réaliser son rêve.
Un pèlerinage pour le salut de l’âme de sa mère semble l’excuse idéale pour échapper au confinement dont elle est victime. Mais au fur et à mesure que le voyage se déroule, Ista a le sentiment que les dieux la surveillent. Bientôt, ses craintes se concrétisent : son calvaire n’est pas terminé, car les dieux n’en ont pas encore fini avec elle.
A la veille du Jour de la Fille – la grande fête en honneur de la Dame Printemps, l’une des cinq grandes déités – un homme au corps et à l’esprit brisés avance lentement sur la route de Valenda. Ancien soldat et courtisan, Cazaril a survécu à l’indignité et à d’horribles tortures comme esclave à bord d’une galère ennemie. Aujourd’hui libre, tout ce qu’il cherche, c’est un travail subalterne dans les cuisines de la Douairière Provincara, dans la noble maison où il servit comme page durant sa jeunesse. Mais les dieux ont d’autres plans pour cet homme humble. Accueilli chaleureusement, vêtu et nourri, il est nommé, à sa grande surprise, secrétaire personnel et tuteur de la Royesse Iselle – la sœur, belle et obstinée, du garçon impétueux destiné à devenir le prochain seigneur du pays. Mais ce poste placera Cazaril à l’endroit qu’il craint plus encore que la mer : la cour royale de Cardegoss, où règnent l’intrigue et la trahison. A Cardegoss, les puissants ennemis qui avaient jeté Cazaril aux fers d’une rame riknari occupent à présent les positions les plus élevées du royaume, juste en dessous du Roya. Pourtant quelque chose de plus sinistre encore que leurs plans machiavéliques pend comme une épée au dessus de la famille royale : une malédiction sanguine qui touche non seulement ceux qui règnent mais également leur entourage. Le futur d’Iselle et de la Maison de Chalion semble compromis. La seule solution pour Cazaril est d’avoir recours à la plus noire des magies, mais pour cela, il devra sacrifier sa vie…
