Emile Zola
Au bonheur des dames
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
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Nos vies rêvées
« Vivre sa vie, être soi-même, demande un courage que beaucoup de personnes n'ont pas. Il est plus commode de renoncer à ses rêves. Après le deuil, l'esprit est au repos. L'image de ce que ça aurait pu être feint de s'estomper. Mais c'est faux, tu sais. Je pense qu'un jour, alors qu'on vit dans la quiétude de l'oubli, croyant avoir perdu l'adresse du cimetière de ses promesses les plus intimes, tout nous revient en mémoire avec la force d'un boomerang. Et ça fait plus mal encore que de n'avoir rien tenté ». Comment faire bifurquer cette vie, rêvée depuis si longtemps, sans avoir le sentiment de se trahir soi-même ? Avec humour et émotion, ce roman retrace l'adieu à la jeunesse, à travers une romantique histoire d'amour, dont Betty, l'héroïne, rêve depuis qu'elle a quinze ans.
La tragédie du président
On ne se méfie jamais assez des journalistes. Pour n'avoir pas à courir derrière une mémoire qui n'a jamais cessé de me fuir, je prends des notes. C'est ainsi que, depuis plus de quinze ans, j'ai consigné sur des cahiers à spirale la plupart de mes conversations avec Jacques Chirac. Alors que son règne arrive à son couchant, il m'a semblé qu'il était temps de vider mes carnets. Je ne les avais pas écrits pour qu'ils restent à rancir au fond d'un tiroir mais parce que le métier qui mène mes pas consiste à faire la lumière sur tout. Telle est sa grandeur et sa misère. Si l'on veut garder sa part d'ombre, il ne faut pas fréquenter les journalistes. Ceci n'est donc pas une biographie au sens propre mais plutôt l'histoire d'une tragédie personnelle, devenue, sur la fin, une tragédie nationale.
Sans laisser de traces
L'affaire paraissait insoluble à l'époque: une riche héritière et son fils kidnappés en Ecosse, une remise de rançon catastrophique aboutissant à la mort de la femme et à la disparition de l'enfant. Malgré l'indice découvert vingt-cinq ans plus tard, Karen Pirie, l'experte en cold cases en charge du dossier, a donc peu d'espoirs de résoudre la célèbre énigme. Une autre affaire classée occupe déjà l'esprit de la détective: en 1984, au plus fort de la grève des mineurs qui divisait le Royaume-Uni, un gréviste avait disparu sans laisser de traces, abandonnant les siens. Mais de nouveaux éléments suggèrent qu'il ne s'agissait pas d'une simple désertion. À mesure que les enquêtes avancent, Karen va de révélation en révélation et s'enfonce toujours plus loin dans les labyrinthes du mystères… La reine incontestée du thriller psychologique joue avec nos nerfs dans une suspense démoniaque.
Taisez-vous Elkabbach !
En 1970, il devient présentateur du journal télévisé de la première chaîne. En 1972, il rejoint la deuxième chaîne pour y occuper la même fonction jusqu’en 1974, tout en animant le magazine Actuel 2. En 1974, il présente la tranche d’information de midi de France Inter, puis il est successivement, à partir de 1975, rédacteur en chef de France Inter, rédacteur en chef à la direction de l’information de Radio France, et directeur de l’information d’Antenne 2 en 1977. En particulier, il commente le couronnement de Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique en décembre 1977. En octobre 1979, il écarte Claude Sérillon de la présentation de la revue de presse de la chaîne dans laquelle ce dernier avait traité l’affaire des diamants de Bokassa9. De 1977 à 1981, il anime différentes émissions dont Cartes sur table avec Alain Duhamel.