Voltaire
Candide
Que signifie ce nom « Candide » : innocence de celui qui ne connaît pas le mal ou illusion du naïf qui n’a pas fait l’expérience du monde ? Voltaire joue en 1759, après le tremblement de terre de Lisbonne, sur ce double sens. Il nous fait partager les épreuves fictives d’un jeune homme simple, confronté aux leurres de l’optimisme, mais qui n’entend pas désespérer et qui en vient à une sagesse finale, mesurée et mystérieuse. Candide n’en a pas fini de nous inviter au gai savoir et à la réflexion.
Vous aimerez aussi
Histoire de la France – Des origines à nos jours
Orchestrée par un auteur prestigieux, une synthèse magistrale de l’histoire de la France qui analyse les principaux événements, étudie les structures politiques, économiques et sociales, retrace l’évolution des comportements et des mentalités. En fin d’ouvrage, une véritable mise en perspective de la France contemporaine.
Larousse des arbres
Chênes ou hêtres de nos forêts, magnolias, rhododendrons ou pommiers de nos jardins : plus de 1 600 arbres et arbustes sont ici recensés. Les descriptions botaniques qui permettent leur identification alternent avec les histoires fabuleuses : légendes et mythes des espèces enracinées dans le sol européen depuis l’Antiquité, récits mouvementés des découvertes et des acclimatations des « belles étrangères »… Lorsque les nymphes habitent les chênes, lorsque l’une d’elles se métamorphose en laurier pour échapper aux assauts d’un dieu, Jacques Brosse est le conteur idéal. Spécialiste de la mythologie des arbres, auteur d’ouvrages sur la nature et les grandes explorations, il nous offre une somme botanique exceptionnelle avec ce Larousse des arbres.
Jardin sans entretien
Etat quasi-neuf – Des idées simples : des associations de plantes robustes et décoratives, des scènes belles toute l’année, des matérieux tendance, pour trouver l’inspiration et faire soi-même son jardin facile
La divine comedie
Peut-on encore aujourd’hui aimer Francesca, être troublé par Ugolino, trembler aux tourments des damnés de la Comédie ? L’Enfer de Dante, poétique et médiéval, n’a-t-il pas pâli irréparablement auprès des Enfers tout proches, et actifs, que notre époque n’a pas encore fini, semble-t-il, de susciter ? L’imagination créatrice de Dante est si puissante, et si précise, qu’elle semble décrire par avance, parfois, l’inimaginable horreur moderne. Le gigantesque entonnoir de l’Enfer, qui se creuse jusqu’au centre de la terre, est dépeint comme le réceptacle de tout le mal de l’univers, comme une sorte de sac où viennent s’engouffrer tous les noyaux, tous les atomes de mal épars sur la planète. Mais nous lisons aussi autre chose dans L’Enfer plus que le catalogue effrayant des péchés et des châtiments possibles, il correspond pour nous au départ de l’exploration, à la première étape du grand roman initiatique d’une civilisation qui est la racine de la nôtre.