Natacha Polony
Ce pays qu’on abat – Chroniques 2009-2014
Ce livre présente une sélection des chroniques que Natacha Polony a publiées dans Le Figaro au fil des dernières années. Y sont traités les grandes questions qui ont fait l’actualité et les principaux débats qui ont marqué cette période : la crise économique, la politique, les questions de société… Une relecture des moments forts de notre histoire récente, vue et analysée avec la pertinence d’une essayiste de renom qui refuse le politiquement correct.
Vous aimerez aussi
La mort de Paul
A travers un récit émouvant et poignant sur la maladie et la mort de son frère Paul, le sénateur Pierre Biarnès, auteur d’une proposition de loi relative au droit de mourir dans la dignité, explique pourquoi il milite en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie. C’est-à-dire le droit pour chacun de décider de la manière d’aborder ces derniers instants et de choisir un mort douce et consentie.Pour en arriver là, il raconte le calvaire de son frère, décédé en 1991, euthanasié par un médecin à sa demande et avec l’accord de sa famille. Pierre Biarnès dénonce aussi l’hypocrisie ambiante autour de cette pratique décriée mais mise en oeuvre dans certains établissements hospitaliers par des soignants pris de compassion devant la souffrance des malades. Il plaide ainsi pour l’instauration d’un testament de fin de vie et nous livre une réflexion sur la perception de la mort dans notre société.
Lettre ouverte du dernier des chrétiens au premier des français
Une école politique affirme sans sourire que le repos dominical est désuet voire néfaste en ces temps de crise économique.Or l’analyse des conséquences sociales de l’extension de l’ouverture des magasins le dimanche, démontre que cela nourrirait précisément les moteurs de la crise mondiale que nous traversons. Examinant les conséquences les plus concrètes comme les effets à long terme, Michel Fauquier appelle à une réflexion qui ne soit pas menée au nom des seuls impératifs économiques, mais qui prenne en compte le véritable intérêt humain.
50 honorables raisons de détester le japon
Ils sont partout, dans l’électronique comme dans l’automobile, avenue de l’Opéra comme à Wall Street, dans la haute couture comme dans l’art contemporain. Edith Cresson les a comparés à des « fourmis » tandis que d’autres nous les proposent comme modèles. Les Japonais sont devenus inévitables. Faut-il pour autant s’incliner devant les nouveaux puissants du jour et prendre pour argent comptant l’image d’Epinal qui nous est donnée de ce peuple uni et travailleur, à l’exquise politesse orientale ? Stéphane Benamou refuse de tomber dans le piège. Le Japon qu’il nous croque en cinquante articles demeure la puissance impérialiste et totalitaire d’hier, un pays rongé par le racisme et l’apartheid, qui ne renie rien de ses ambitions, dissimule ses crimes passés et travaille à sa revanche déjà bien engagée. Ce guide impitoyable de « l’autre Japon » est avant tout une invitation à la lucidité.
Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s'attrister de l'état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s'inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ? Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l'esprit de ses premiers livres.