Victor Hugo
Cromwell
Que si nous avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame, nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche ; passant d’une naturelle allure de la comédie » à la tragédie, du sublime au grotesque ; tour à tour positif et poétique, tout ensemble artiste et inspiré, profond et soudain, large et vrai…
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Les Contemplations (texte intégral)
Les Contemplations sont un recueil de poèmes, écrit par Victor Hugo, publié en 1856. Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres.
La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations sont un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d’une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Victor Hugo y expérimente le genre de l’autobiographie versifiée. Ce recueil est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo, morte noyée dans la Seine à Villequier.Qu’est-ce que Les Contemplations ? «C’est l’existence humaine sortant de l’énigme du berceau et aboutissant à l’énigme du cercueil ; c’est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l’amour, l’illusion, le combat, le désespoir, et qui s’arrête éperdu au bord de l’infini» (Préface). Le recueil des Contemplations rassemble des textes écrits par Hugo sur plus de vingt ans, et classés selon une chronologie fictive. De la célèbre Réponse à un acte d’accusation, où le poète pose en révolutionnaire de la langue, à Ce que dit la bouche d’ombre, inspiré de l’expérience du spiritisme, en passant par les poèmes sur la mort de Léopoldine, ce sont les mémoires d’une âme qui se dessinent en creux. Parues en 1856 entre Les Châtiments et La Légende des siècles, Les Contemplations marquent le sommet de l’œuvre poétique de Victor Hugo.
Diane Lanster
Une étrange maladie de peau qui lui livre bataille depuis qu’il est né, la polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis l’enfance, et toutes les frustrations qui s’en suivent, Thierry n’a pas eu l’existence facile. Il a un don, cependant : le dessin. Mais quand il se retrouve élève dans un atelier, à dix-huit ans, un autre péril le menace : le cours est mixte. Diane, sa blondeur, sa beauté, ses jupes écossaises et ses attentions, voici une calamité nouvelle à quoi il n’est guère préparé … le plaisir doux-amer de l’amour mal partagé.
Bouvard et Pécuchet
Par un chaud dimanche d’été, près du bassin du port de l’Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s’aperçoivent qu’ils ont eu tous deux l’idée d’écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l’un de l’autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
Claude Gueux
Claude Gueux est un court roman de Victor Hugo paru en 1834 et dénonçant les conditions de détention au 19ème siècle, la disproportion des délits et des peines à cette même époque, ainsi que la peine de mort. L'histoire est en partie fondée sur des faits de sa connaissance. Relation allégorique d'un drame individuel, cet ardent plaidoyer contre la peine de mort et contre la prison met à nu le mécanisme de la brutalité sociale qui ne sait répondre à la détresse que par la répression. Avec Claude Gueux, Victor Hugo n' est plus simplement romancier ou poète, il conquiert une place éminente auprès des plus grands orateurs de la Liberté.