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Frédérique Lorient
Le carnets du ravage
Faëlle est belle comme un ange. C’est aussi une adolescente presque sans histoire, bien décidée à s’intégrer dans son nouveau lycée. Mais cette rentrée n’est pas comme les autres : des gens autour d’elle changent de comportement, deviennent agressifs, dépressifs ou violents. Fëlle découvre qu’ils sont victimes des Ravageurs, invisibles semeurs de folie et de mort venus d’un autre monde aux couleurs éclatantes, la Lande. Et si Faëlle était liée à ce monde elle aussi ? Faëlle… ou Raphaëlle, ange implacable du Ravage.
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Je vous le dis franchement : je stresse! Nous vivons vraiment clans un univers IM-PI-TOYABLE ! Prenez par exemple Jean-Claude, propriétaire, entre autres, du Cirque des Damnés, une boîte branchée des plus rentables. Eh bien, il n’est entouré que de gens qui veulent soit lui faire la peau, soit prendre sa place, voire les deux. Tous des vampires, bien sûr, avec des dents qui rayent le parquet. Vous me direz que, même s’il ale sens de l’humour, J. -C. , lui aussi est un vampire et que sa principale ambition semble être de faire de moi son esclave. Peut-être finalement devrais-je laisser les loups-garous et autres se dévorer entre eux. Et plutôt me consacrer à empêcher mes chers zombies de nuire.
Univers 12
Les animaux fabuleux, les bestioles galactiques et les créatures mutantes, c’est la science-fiction de papa. Mais la S-F d’aujourd’hui les utilise également. R.A. Lafferty nous décrit une foire aux animaux très spéciale. C’est un ours qui intéresse Robert F. Young, tandis que Philip K. Dick nous parle d’animaux musiciens dans la plus belle tradition de l’absurde. Pour ne pas être en reste, le dessinateur Lesueur imagine une ferme de l’avenir assez cauchemardesque. Il n’y a pas que des animaux dans ce numéro. Vous y rencontrerez également le Christ, une Lolita, Las Vegas revu par William Burroughs, et René Durand lui-même. Oui, il est à la fois l’auteur et le protagoniste de sa nouvelle.
La dame de pique (et autres textes)
La Dame de pique, nouvelle fantastique d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), structurée comme un roman, met en scène des personnages du théâtre populaire. La fin, suggérée par une citation en exergue, met le lecteur sur la voie : « La dame de pique signifie une malveillance cachée. » Écrivant comme on abat l’une après l’autre ses cartes maîtresses, Pouchkine rencontre différentes figures du fantastique (le comte de Saint-Germain, une revenante), mais sans s’y attarder. Le dialogue, la satire sociale, quelques remarques mêmes sur la littérature russe arrivent à trouver place dans ce condensé romanesque.
L’historienne et Drakula (Tomes 1 et 2)
Une traque palpitante à travers l’Europe et l’Histoire qui revisite, avec brio, la légende du Vampire des Carpates. Un tour de force littéraire. En 1972, dans une vieille maison d’Amsterdam, une adolescente explore la bibliothèque de son père et tombe par hasard sur un vieux livre relié de cuir d’où dépassent des feuillets jaunis. Toutes les pages de l’ouvrage sont vierges, à l’exception d’une affreuse gravure de dragon dont les ailes déployées semblent protéger une étrange inscription : « DRAKULYA. » Pour tromper sa solitude, la jeune fille a la curiosité de déplier l’un des feuillets. Il s’agit d’une lettre et elle s’ouvre ainsi : « Cher et infortuné successeur… » Son univers vient de basculer… Petit à petit, elle va en effet découvrir les secrets de jeunesse de son père ainsi que le destin mystérieux de sa mère, aujourd’hui disparue. Elle va surtout comprendre que tous deux sont liés à l’existence d’une puissance maléfique jaillie tout droit des profondeurs de l’Histoire. Deux générations d’historiens ont en effet déjà risqué leur réputation, leur équilibre mental et leur vie à tenter d’élucider la fin tragique et mystérieuse de Vlad III de Valachie, dit Vlad l’Empaleur ou encore Dracula. Ce que la jeune fille ignore encore, c’est qu’à son tour, et au prix d’une plongée aussi angoissante que vertigineuse dans le passé de ses parents, elle va devoir emprunter les traces de ses prédécesseurs et tenter de résoudre cette énigme maléfique. Dès lors, de villes en villes, de monastères en bibliothèques, de salles d’archives en cryptes abandonnées, la quête se transforme en traque, et lentement, une vérité se dégage de la légende, plus terrifiante encore. La source du mal aurait-t-elle traversé les âges ?