Jeane Manning, Nick Begich
Les anges ne jouent pas cette Haarp
Le but du Projet HAARP est d’étudier, de stimuler et de diriger des processus ionosphériques pour altérer l’efficacité des systèmes de communication et de surveillance, de générer un bouclier protecteur capable de repérer les cibles nucléaires et de les traiter de façon adéquate. Ce projet aura des répercussions sur le climat et la couche d’ozone, entre autres…
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Bush contre Saddam
Pendant des mois, elle s’est préparée. Guerre peu banale, voulue par la première puissance militaire et économique du monde, contre un pays arabe, grand comme la France et moitié moins peuplé, riche de son seul pétrole. Il est tentant de ne voir dans cet événement si longtemps annoncé qu’une bataille pour des richesses naturelles, qu’une tentative de faire main basse sur les réserves pétrolières de l’Irak. En réalité, la compétition oppose surtout un président américain obnubilé par son projet impérial à un tyran sanguinaire, dont le pays demeure une clé de voûte du Moyen-Orient. À Bagdad, Saddam Hussein fait se succéder depuis plus de vingt ans agressions et provocations diverses. À Washington, George W. Bush, fils de son père, veut à tout prix en découdre. Il trouve dans les dissimulations et les rodomontades de l’adversaire qu’il s’est choisi le ressort d’une vindicte personnelle, nourrie des conseils d’une camarilla pousse-au-crime, ancrant ses propres convictions dans un bellicisme forcené. Avec pour ambition de recomposer le Moyen-Orient, et d’assurer à long terme la pérennité d’Israël.
Staline – Agent du Tsar
Un demi-siècle après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l’assassinat de Trotski au « complot des blouses blanches ». Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C’est qu’il manquait une pièce à ce jeu de massacre: Staline avait amorcé sa « carrière »… au service du tsar. Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète – l’Okhrana – est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l’abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Ce parcours que décrit Roman Brackman – celle d’un agent double devenu Guide suprême – révèle la face cachée de l’homme dont Lénine, dans son « Testament », recommandait d’empêcher à tout prix l’ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.
Silence, on ment
En apparence, tout oppose Richard Tessler, l’animateur vedette de Canal Première, qui manie la langue comme une arme de combat, et Hassan Elgann, l’ailier droit de l’équipe de France de foot, le crâne rasé, le verbe rare, soudé à son clan familial dans le 93. En apparence, seulement. Ces deux fauves ont au moins un rêve en commun : Delphine, blonde aux jambes affolantes, aussi cynique que Tessler dont elle ne fera qu’une bouchée. En la raccompagnant chez elle, Richard est témoin d’une émeute au cours de laquelle un enseignant se fait molester puis tombe dans le coma. La police cherche les responsables et surtout le commanditaire. Richard sera-t-il impliqué ? La bluette entre happy few des plateaux télé vire alors à la série noire. Chacun voit son passé resurgir. On découvre, aupassage, que tout le monde ment. Et se ment. Tessler a effacé toutes les traces de ses origines, le clan Elgann flirte avec le banditisme, Delphine est une manipulatrice hors pair. Mais, au juste, qui manipule qui ?
Mon père, ce harki
Enfant, j'ai adoré mon père. Adolescente, je l'ai détesté. Parce qu'il était harki, parce qu'il a soutenu l'armée française pendant la guerre d'Algérie, j'ai longtemps cru que mon père était un traître. Il n'a jamais nié. Il ne m'a jamais rien dit. Devant son silence, j'ai décidé de partir sur les traces d'un fellah et d'une bergère, mes parents, dont la vie a basculé un matin de juin 1962. Quarante ans après, j'ai refait leur parcours dans les camps où la France les a parqués : leur passé et mon présent se sont tissés, noués, intimement mêlés. Ces pages sont leur histoire et ma quête. Dans ce voyage au bout de la honte, j'ai découvert une horrible machinerie d'exclusion sociale et de désintégration humaine. Et puis j’ai traversé la Méditerranée, En Algérie, j'ai poursuivi ma quête, dans une une région en guerre contre l'islamisme, j'ai retrouvé des membres de ma famille et le village de mes parents qu'ils n'ont jamais revu. Là-bas, j'ai compris qui étaient vraiment les harkis, leur rôle dans la guerre d'Algérie, leurs tiraillements, leurs secrets aussi.