Jean Bouvier
Les deux scandales de Panama
Le scandale n’est pas celui qu’on croit : il dormait dans les caves des banques et le secret des familles, embaumé aux Archives Nationales, quarante liasses de la série 7 AQ. Jean Bouvier sort le cadavre du placard. Au lecteur de juger : deux scandales, ou pas du tout.
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L’Allée du Roi
De sa naissance dans une prison de Niort à sa mort dans le doux asile de Saint-Cyr, de l’obscure pauvreté de son enfance antillaise à la magnificence de la Cour, de la couche d’un poète infirme et libertin à celle du Roi-Soleil, de la compagnie joyeuse de Ninon de Lenclos au parti pris de dévotion de l’âge mûr, quel roman que cette vie ! Dans le personnage et le destin de Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon, qu’on surnomma « la belle Indienne », se reflètent les aspects contradictoires du « Grand Siècle », dissimulés sous l’apparence immuable de la majesté royale. À partir d’une documentation considérable et en recourant aux nombreux écrits, souvent inédits, de Mme de Maintenon, Françoise Chandernagor a voulu restituer le vrai visage de ce témoin intelligent et sensible. C’est à la découverte d’une femme belle avec esprit, ambitieuse avec dignité, secrète avec sincérité, raisonnable avec passion, que nous entraîne L’Allée du Roi.
Le retournement
Le retournement : c'est la manœuvre classique, et parfois complexe, qui consiste à faire travailler à votre profit l'agent secret adverse que vous avez débusqué… Tout en racontant, avec un souci scrupuleux d'authenticité, une histoire où s'affrontent services spéciaux américains, français et soviétiques, et à laquelle il ne manque ni le traître, ni le tueur, ni la femme fatale, Vladimir Volkoff s'interroge, avec un humour qui n'exclut pas la profondeur, sur les rapports entre l'espionnage et la littérature, entre l'agent et le romancier, tous deux experts en masques et en manipulations… Le temps de la guerre froide est loin. Mais avec ce chef-d'œuvre de suspense et de vérité humaine, l'auteur des Faux tsars et de L'Enlèvement signe un classique indémodable, comme les romans de ses maîtres, Graham Greene ou John le Carré.
Un jour, je te tuerai
Quand Paul apprend qu’Agnès a une liaison, qu’elle en aime un autre, il découvre en lui des sentiments insoupçonnés, inavouables. Une obsédante envie de meurtre. Cela n’est guère original. La lecture des quotidiens le lui confirme : chaque semaine, trois ou quatre crimes passionnels sont commis. Mais qui tuer : l’amante, le séducteur ou soi-même ? A la réflexion, il serait plutôt tenté d’éliminer son rival. Comme si cela pouvait atténuer sa douleur. Comme si le meurtre était le seul moyen de faire son deuil d’une passion amoureuse.
Darling
Elle voulait qu’on l’appelle « Darling ». Elle y tenait! Pour oublier les coups reçus depuis l’enfance, les rebuffades et les insultes, pour effacer les cicatrices et atténuer la morsure des cauchemars qui la hantent. Elle voulait que les autres entendent, au moins une fois dans leur existence, la voix de toutes les « Darling » du monde. Elle a rencontré Jean Teulé. Il l’a écoutée et lui a écrit ce roman. Un livre unique. Derrière l’impitoyable lucidité de son humour, Jean Teulé célèbre le flamboyant courage de celles qui refusent de continuer à subir en silence la cruauté imbécile de la vie et des autres.