Caroline Juler
Les orientalistes de l’école italienne
Plus de cent cinquante artistes de l’École orientaliste italienne sont illustrés en monographies complétées par leurs expositions et par un index bibliographique individuel. Leurs œuvres, qui sont plus particulièrement des aquarelles, démontrent la féconde imagination de ces peintres, dont certains ont voyagé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mais qui pour la plupart n’ont travaillé qu’en « chambre ». Ce livre a pour objet d’éclairer le grand public, comme les collectionneurs, sur les différents aspects de cet art italien qui trouve ses sources à la Renaissance.
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« La Russie est une maison de fous. Personne ne sait ce qui s'y passe, pas même Eltsine. » A la DIA – les services secrets de la Défense américaine – on n'hésite pas à dire brutalement ce que les autres feignent d'ignorer. Et en particulier que les armes nucléaires disséminées sur tout le territoire de l'ex-URSS sont à vendre au plus offrant. Mais qui les vends ? Et à qui ? C'est pour le savoir, à tout prix, que Jake Grafton débarque à Moscou. Et le trafic qu'il va découvrir, où des éléments de la CIA n'ont pas hésité à faire alliance avec la vieille garde communiste, donnera froid dans le dos à cet officier de valeur qui a méthodiquement appris, naguère, comment exterminer plusieurs millions d'être humains en quelques secondes. Jamais, depuis la chute du régime soviétique, le monde n'avait été aussi près de la désintégration finale. Et jamais le romancier du Vol de l'Intruder et État de siège ne s'était montré aussi bien renseigné, aussi terriblement convainquant…
Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
Le dernier des nomades
C'est dans un Eden perdu que le jeune Oul Alou a fait ses premiers pas. Ses parents et toute la communauté nomadisent entre Boutilimitt, Tantan et Tindouf pour revenir à l'atmosphère du fleuve Sénégal. Ce roman mauritanien nous fait connaître la vie des Maures et leur volonté de ne pas disparaître. El-Ghassem Ould Ahmedou est né en 1952 à Rkiz en Mauritanie. Il est titulaire d'un doctorat en lettres modernes française, d'un doctorat en ethnologie et d'un troisième doctorat en sciences de l'éducation. Il a publié plusieurs ouvrages sur le désert mauritaniens et ses habitants nomades.
J’allais vous dire… Journal apocryphe d’un président
« On n'a pas été avare de commentaires sur ce J'allais vous dire… qui reparaît aujourd'hui. On s'est beaucoup interrogé sur l'identité de l'auteur avant qu'elle ne fût connue. On s'est souvent demandé si l'ouvrage était favorable au président de la République ou si, au contraire, il était un réquisitoire accablant contre lui. On a généralement négligé le reste, qui est l'essentiel à mes yeux. Et le reste, tout le reste, est littérature. […] Au fil des jours qui font date entre le 10 mai 1981 et le 28 mars 1993 […], j'ai pensé qu'avec cette matière, en suivant sa manière, on aurait les éléments rassemblés d'un portrait psychologique qui jetterait sur les événements une lumière vraie. On aura aussi quelquefois le sentiment de la justification. La cause en est dans le genre que j'ai choisi, non dans mes intentions. Chacun en jugera. »