Caroline Juler
Les orientalistes de l’école italienne
Plus de cent cinquante artistes de l’École orientaliste italienne sont illustrés en monographies complétées par leurs expositions et par un index bibliographique individuel. Leurs œuvres, qui sont plus particulièrement des aquarelles, démontrent la féconde imagination de ces peintres, dont certains ont voyagé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mais qui pour la plupart n’ont travaillé qu’en « chambre ». Ce livre a pour objet d’éclairer le grand public, comme les collectionneurs, sur les différents aspects de cet art italien qui trouve ses sources à la Renaissance.
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Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
La grosse et la maigre
L’une pèse la moitié de l’autre. Quel est le poids réel ou imaginaire des kilos dans la vie amoureuse, familiale, professionnelle, sociale ? Christiane Collange, 82 kg , et Claire Gallois, 42 kg, se posent sans concession les questions qui obsèdent tant de femmes – et tant d’hommes – dans une société qui confond trop souvent l’être et le paraître. Leurs réponses sincères et imprévues confirment qu’il ne s’agit pas d’un mince problème.
J’allais vous dire… Journal apocryphe d’un président
« On n'a pas été avare de commentaires sur ce J'allais vous dire… qui reparaît aujourd'hui. On s'est beaucoup interrogé sur l'identité de l'auteur avant qu'elle ne fût connue. On s'est souvent demandé si l'ouvrage était favorable au président de la République ou si, au contraire, il était un réquisitoire accablant contre lui. On a généralement négligé le reste, qui est l'essentiel à mes yeux. Et le reste, tout le reste, est littérature. […] Au fil des jours qui font date entre le 10 mai 1981 et le 28 mars 1993 […], j'ai pensé qu'avec cette matière, en suivant sa manière, on aurait les éléments rassemblés d'un portrait psychologique qui jetterait sur les événements une lumière vraie. On aura aussi quelquefois le sentiment de la justification. La cause en est dans le genre que j'ai choisi, non dans mes intentions. Chacun en jugera. »
Enquête sur les ripoux de la côte
Derrière sa riante façade méditerranéenne, la paisible Provence, dont la culture, l’histoire, la population ne devraient inspirer que sympathie, dessine une sorte de triangle des Bermudes qui aspire les embrouilles dans un siphon maléfique où la corruption impose sa loi. Sommets du triangle maudit, trois pôles urbains paraissent rivaliser dans la course à l’enrichissement de multiples prévaricateurs: à l’ouest, Marseille, métropole enclavée, prisonnière de ses mythes, de sa mauvaise réputation; au sud, Toulon, avec sa ville basse dénommée le « petit Chicago », claquemurée entre rade et collines brûlées; à l’est, Nice la belle, ses vitrines et sa gestion latine à l’ancienne, dispensatrice de menus privilèges: son ex-maire héréditaire, Jacques Médecin, arrêté dans son asile urugayen, affronte en 1994 l’humiliation d’une extradition pour détournement de fonds publics.