Michel Tournier
Vendredi ou la vie sauvage
Robinson, parti faire fortune en Amérique du Sud échoue, au gré d’un naufrage, sur une île déserte, que nulle carte ne signale. Il s’aperçoit alors très vite qu’il ne doit s’en remettre qu’à lui-même et à son ingéniosité pour survivre, dans une nature pas toujours très accueillante. Comment parviendra-t-il à supporter sa solitude ? Arrivera-t-il à imposer ses règles d’homme civilisé à cette nature sauvage et à la domestiquer ou bien est-ce elle, finalement, qui aura le dernier mot ?
Vous aimerez aussi
L’île de Pâques
Depuis sa découverte en 1722, l'île de Pâques a été entourée d'un mystère que voyageurs et explorateurs tentaient d'élucider. De nombreuses théories furent élaborées au cours des siècles. Alfred Métraux, en sociologue et ethnologue expérimenté, s'est attaqué à son tour aux énigmes de l'île de Pâques, et ses réponses, basées sur une étude qui a duré plusieurs mois, n'oublient aucun problème soulevé par cette civilisation magnifique et mystérieuse.
L’annonce faite à Marie
Après deux premières versions sous le titre La Jeune Fille Violaine, L'Annonce faite à Marie (1912) a encore été reprise par son auteur tard dans sa vie. Ce » Mystère en quatre actes et un prologue « , à l'action touffue, mystérieuse, raconte l'ascension vers la sainteté de Violaine, lépreuse par charité (c'est le baiser à l'architecte Pierre de Craon), persécutée par les siens, et notamment par sa soeur Mara, abandonnée par son fiancé, et qui accomplit un miracle, sauver l'enfant de sa soeur, sans échapper pour autant à sa haine. La jeune fille, imitation de la Vierge Marie, exprime le mystère de la souffrance et de la destinée. Claudel y a mis son expérience de l'amour impossible, de la foi, et du rythme à la fois poétique et théâtral.
Ivanov
Ivanov, en russe, c’est un nom qui se rapproche de Dupont ou Durand – un monsieur tout le monde. Propriétaire terrien dans un district de la Russie centrale, intelligent, gentil, amoureux, Ivanov est envahi depuis peu par une certaine mélancolie. Sa femme très malade, sa propriété qui part à vau-l’eau, sa gestion de l’argent, tout est remis en question. Tchekhov disait : Il y en a des milliers, des Ivanov… l’homme le plus normal du monde, pas du tout un héros. C’est le drame de cet anti-héros confronté au temps dilaté par l’ennui, à l’impuissance, l’immobilisme, l’inaction et la paresse, un homme lâche enlisé dans l’existence.
Le chaos et la nuit
Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.