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Voltaire
Zadig
La collection « Retour au texte » entend offrir à des prix attractifs le texte ou la traduction d’oeuvres au programme : présentation claire, appareil critique adapté. Elle met à la disposition des élèves un outil de travail pratique et correspondant à leurs besoins.
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La lumière et la couleur
Six textes non publiés du vivant du peintre qui complètent notre connaissance de la pensée, de la pratique pédagogique et de l’oeuvre peint du créateur du suprématisme. Textes manifestes, analyses philosophiques et picturales du problème de la lumière et de la couleur.
La fin du hasard
« Dieu ne joue pas aux dés !» Ce 29 octobre 1927, sous les boiseries de l’hôtel Métropole à Bruxelles, la fameuse formule est lancée. Celui qui a osé défier les plus grands savants du monde réunis en congrès ce jour là n’est autre qu’Albert Einstein, le père de la théorie de la relativité. Pour lui, la nature n’obéit pas au hasard. Face à lui, un autre savant, Niels Bohr, le fondateur de la physique de l’infiniment petit, est convaincu du contraire. Et il lui répond sans ménagement : « Cessez de dire à Dieu ce qu’il doit faire ! » A ses yeux, l’insaisissable comportement des particules élémentaires se perd dans le flou du hasard. Où en est-on aujourd’hui ? Plus que jamais, le débat fait rage. Pour les uns, l’implacable principe d’incertitude découvert par le jeune Heisenberg à l’âge de 26 ans n’a pas été pris en défaut. Et jamais il ne le sera. A partir de là, la matière – et tout ce qui existe – est la proie du hasard aveugle. Pour les autres au contraire, la réalité repose sur des lois dont l’origine reste énigmatique. Les derniers progrès de la science ne montrent-ils pas que le feu du Big Bang ne s’est pas déclenché par hasard ? Finalement, qui croire ? Pour la première fois, on est peut-être en mesure de trancher. Les gigantesques expériences effectuées sur terre – au CERN (avec le L.H.C.) – et dans l’espace (avec le satellite Planck) nous donnent des débuts de réponse.
Diderot – Le génie débraillé
Diderot l’écrivain, le philosophe, l’Encyclopédiste nous est ici révélé sous un autre jour. Voici un adolescent, fuyant son père avec la complicité de sa sœur, qui plonge avec délices dans le Quartier Latin. Voici un bon vivant, gastronome et séducteur, navigant d’amour en amour. Surveillé par les censeurs sous le règne du Roi Soleil, il se passionne pour toutes les causes, entraîne d’Alembert, La Condamine dans l’aventure de l’Encyclopédie. Avant de quitter la France pour la Russie et de rejoindre à Saint-Pétersbourg la cour de la Grande Catherine…
La concurrence des victimes (génocide, identité, reconnaissance)
Condensée dans quelques impératifs tels que « plus jamais ça », des conflits virulents opposent les milieux de mémoire, déportés juifs contre déportés résistants, Juifs contre Tziganes, homosexuels contre politiques. Bien au-delà des victimes du nazisme, ces conflits entraînent une ronde infernale de soupçon et de récrimination : Arméniens, Noirs américains, Amérindiens. Au coeur de ces tensions, une revendication hautement polémique, celle de l’unicité absolue de la shoah, qui alimente depuis plus d’un quart de siècle un débat interminable, passionné et vain. C’est d’abord ce débat qu’explore l’auteur à travers les prises de position, et réflexions de personnalités aussi diverses que Simone Veil, Elie Wiesel… A lieu de s’en tenir à dénoncer les dérives du « palmarès de la souffrance » il décèle une lutte des individus et des groupes humains pour la reconnaissance, qui constitue le véritable chantier sociologique et philosophique de cet ouvrage.