- Home
- >
- Philosophie
- >
- Zadig
Voltaire
Zadig
La collection « Retour au texte » entend offrir à des prix attractifs le texte ou la traduction d’oeuvres au programme : présentation claire, appareil critique adapté. Elle met à la disposition des élèves un outil de travail pratique et correspondant à leurs besoins.
Vous aimerez aussi
Essai sur l’entendement humain
1114 Pages – A l’origine de toute connaissance, l’Essai sur l’entendement humain (écrit entre 1671 et 1700), veut reconnaître le seul exercice des pouvoirs intellectuels de l’homme. Graduellement, de la simple perception jusqu’au raisonnement, Locke montre que notre pouvoir de penser ne découvre son étendue et ses limites qu’en s’exerçant. Ainsi lu, l’Essai apparaît comme un projet radical. Tous les principes reçus de la tradition (la » substance « , ou les » idées innées « ) y sont évalués au regard de cette exigence : rendent-ils compte de la manière dont nous pouvons au mieux employer nos facultés ? Héritier de Descartes pour la critique des obscurités philosophiques, Locke s’en émancipe ainsi du même mouvement. En fondant toute connaissance sur la seule opération de perception, et non sur la » substance pensante « , il crée une percée qui sera investie par nombre de philosophies ultérieures
Diderot – Le génie débraillé
Diderot l’écrivain, le philosophe, l’Encyclopédiste nous est ici révélé sous un autre jour. Voici un adolescent, fuyant son père avec la complicité de sa sœur, qui plonge avec délices dans le Quartier Latin. Voici un bon vivant, gastronome et séducteur, navigant d’amour en amour. Surveillé par les censeurs sous le règne du Roi Soleil, il se passionne pour toutes les causes, entraîne d’Alembert, La Condamine dans l’aventure de l’Encyclopédie. Avant de quitter la France pour la Russie et de rejoindre à Saint-Pétersbourg la cour de la Grande Catherine…
Métaphysique du frimeur
Comme la vie est la plus frivole des tragédies, je voulus, autrefois, me tailler une éthique sur mesure. J’en jetai les principes dans une Lettre sur l’élégance. J’espérais qu’avec un peu de constance je deviendrais une sorte d' » hidalgo épicurien « . Si, de l’hidalgo, j’en pouvais soigner le physique, du détachement épicurien, en revanche, je n’en pouvais cultiver que l’illusion métaphysique. C’est ainsi que je devins celui que j’étais déjà, un petit-bourgeois raisonneur et frimeur. La vie est aussi la plus pathétique des comédies.
À propos de Sartre et de l’amour
Pourquoi Sartre s’est-il attaché à démontrer la duperie de la passion amoureuse ? Pourquoi a-t-il porté sur le corps, la chair, le « féminin », tout ce royaume ténébreux du louche et du visqueux, une condamnation radicale ? Nouvel avatar du grand courant universel de révolte contre la condition humaine, contre son impureté, courant qui s’exprime depuis le début des âges à travers les gnostiques et les puritains, l’attaque de Sartre, procédant d’une nostalgie d’absolu qu’elle laisse souvent transparaître, ne serait que défense et refuge contre sa propre tentation. En s’appuyant sur cette contradiction, en suivant l’évolution de l’écrivain à travers ses personnages, Suzanne Lilar en vient à découvrir un Sartre inconnu, secret, hanté par cela même qu’il s’est longtemps ingénié à bafouer. Ce n’est pas la moindre originalité de cet ouvrage de nous montrer un Sartre tenté par l’érotique toujours ici opposée à l’érotisme. Et ce n’est pas son moindre mérite, à l’encontre des philosophes du non et du désespoir, de plaider en faveur d’une philosophie du oui et du salut.