Jean Diwo
Les chevaux de Saint-Marc
Guillaume d’Amiens est un preux chevalier, un tournoyeur qui en est à son quatre-vingt-dix-neuvième tournoi. Ces affrontements, au cours desquels se heurtent les meilleurs, sont aussi leur gagne-pain. A la fin du tournoi, le vainqueur se paie sur les vaincus. Un jour, Guillaume entend un homme qui prêche la quatrième croisade. C’est Foulques, curé de Neuilly, célèbre pour son éloquence. Le chevalier décide de tout quitter et de participer à l’aventure. Il se croise, laissant derrière lui son pays, sa famille et une jeune fille délicieuse. La croisade tourne mal dès le commencement. Pour transporter l’armée, on passe un accord avec le doge de Venise. La Sérénissime fournira les nefs et les galères. Les croisés perdent beaucoup de temps à chercher l’argent du voyage sans y parvenir et doivent traiter un marché avec le doge qui détourne leur mission en les lâchant sur une proie qu’il convoite, Constantinople. S’y trouvent les quatre magnifiques chevaux de bronze doré que celui-ci rêve de voir orner sa ville à la basilique Saint-Marc. La capitale de l’empire d’Orient sera prise en 1204 au prix d’une tuerie et de pillages. Guillaume participe à tous ces événements dont Jean Diwo tire un vrai roman de chevalerie qui recrée un épisode de l’histoire, mélange d’héroïsme et de cruauté. Le chevalier fera aussi la conquête d’une princesse qu’il ramène en même temps que les chevaux de Saint-Marc. Pourra-t-il oublier la France et son grand amour ?