Raymond Marston
110 études pratiques à semiconducteurs
110 études pratiques à semiconducteurs.
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L’adieu à la femme sauvage
Une petite fille de douze ans et demi, Johanna, quitte la maison familiale pour se rendre avec sa meilleure amie au cirque voisin qui donne une séance spéciale pour le Carnaval. Quoi de plus prosaïque et de plus normal, si ce n’est que la scène se passe à Dresde un soir de février 1945 et que cette même nuit se déchaîne le bombar-dement anglo-américain qui, en trois vagues successives, va entièrement détruire une ville demeurée jusqu’ici à l’écart de la guerre, tuant une grande partie de ses habitants et causant avec des moyens, « conventionnels » l’une des plus meurtrières catastrophes de l’Histoire. Voici donc Johanna plongée; sans que rien ne l’y ait préparée, dans une brutale apocalypse qui va ensevelir son univers familier. Dès lors elle prend la fuite, entraînant avec elle sa mère qu’elle vénère, mais qui, gravement traumatisée par le drame et ses conséquences, n’est plus désormais qu’une « femme sauvage » repliée sur elle-même, psychiquement en état de choc…
Elise ou la vraie vie
L’histoire se passe en France pendant la décennie de la guerre d’Algérie : Élise, jeune Bordelaise rêvant de « vraie vie », monte à Paris, trouve un travail dans une usine et y rencontre Arezki, un Algérien, dont elle s’éprend. Publié à une époque où monte la contestation, le roman a été remarqué par la justesse de sa description socioculturelle, notamment du monde ouvrier et des relations entre Français de métropole et d’Algérie. Situé pendant la guerre d’Algérie, il évoque leurs relations en France pendant une guerre non admise comme telle (les journaux, la radio, la télévision parlaient des « événements » d’Algérie), les tensions, la peur du FLN, les rafles. En combinant vie quotidienne et histoire d’amour, Claire Etcherelli révèle le climat de xénophobie dans la France de cette époque, visible dans tous les milieux. Le récit est en partie autobiographique, son auteur ayant été ouvrière.
Qu’on lui jette la première pierre
« … Quand on tournait les yeux vers les murs, le regard s'arrêtait. Tout s'arrêtait aux murs. Les murs n'étaient éloignés du bâtiment où se trouvait le dortoir que de cinq mètres. Je pensais alors que la liberté était là, à cinq mètres. Cinq mètres et vingt ans. »
L’argent des autres
Comment fonctionne une banque ? Comment « triche » une banque, avec l’argent des autres ? Comment un homme, aidé seulement de son épouse et d’un avocat obstinés, peut déjouer la machination de banquiers qui, au nom de la toute-puissance de l’argent, se mettent hors-la-loi ? L’Argent des autres vous le révèle. Pour la première fois, un roman démystifie les milieux de la haute finance. Jamais ce monde balzacien où règne l’hypocrisie, où l’amitié ne résiste pas à l’ambition n’avait été aussi bien décrit. Un monde impitoyable où, afin de sauver les apparences, l’on va jusqu’à sacrifier un homme innocent. Cette lutte du pot de terre contre le pot de fer, riche en rebondissements, …