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Pierre Tombal
25 – Mise en orbite
Pour votre repos éternel, Pierre Tombal, en jovial fossoyeur qu’il est, ne sent toujours pas le sapin et arrive une nouvelle fois à nous faire rire avec un sujet aussi tabou que la mort. Dans son cimetière pas comme les autres, la fête est omniprésente et les histoires des pensionnaires souvent incroyablement pleines de vie. Rien de tel qu’humour noir et dérision devant ce fait inéluctable qui reste une des plus grandes peurs de l’homme. Pour votre santé, ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute manière vous n’en sortirez pas vivant ! Depuis plus de vingt ans, Raoul Cauvin creuse toujours plus profondément pour trouver des scénarios incisifs qui narrent les dernières heures des futurs pensionnaires du cimetière gardé par Pierre Tombal. D’un trait virtuose à la dynamique sans pareille, Marc Hardy met en scène ces gags en renouvelant sans cesse les ambiances et les mises en page.
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Un crime d’État ?
Le 1er mai 1993, Pierre Bérégovoy décédait «après s'être tiré une balle dans la tempe», selon la version officielle servie aux médias. Le 1er mai 2003, alors qu'on commémore le dixième anniversaire de sa mort, Eric Raynaud se penche par curiosité sur les archives de 1993. Une photo du Premier ministre le trouble : elle semble montrer un impact de balle au sommet du crâne. Il y aurait donc eu une deuxième balle. C'est-à-dire une de trop… C'est le début d'une enquête passionnante durant laquelle l'auteur se verra confirmer l'existence de ce deuxième projectile, rencontrera des dizaines de témoins, dans la Nièvre, à Paris et sur la Côte d'Azur, jusqu'à démontrer l'assassinat de Pierre Bérégovoy. Une enquête très discrète des Renseignements généraux, comme il le découvrira en route, arrive aux mêmes conclusions que lui… Ce fait majeur de la Ve République, longtemps occulté, est toujours resté suspect dans la mémoire collective, à propos de «Béré», un homme proche de la «France d'en bas».
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