Chantal Thomas
Casanova – Un voyage libertin
Ce livre est à la fois voyage dans l’inconnu du XVIIIe siècle et approche d’une figure singulière, irréductible à nos concepts modernes d’intelligence ou de désir. Giacomo Casanova, vénitien, habile charlatan, grand joueur et franc libertin. De n’être pas prise dans un mouvement d’identification, ni de rejet, je m’accorde la liberté de me perdre et d’être séduite, de m’arrêter et d’analyser, et surtout de m’étonner. Car la beauté baroque, infime, grossière, âpre, souvent violente, parfois même monstrueuse dont sont marqués les Mémoires de Casanova n’a rien à voir avec un tableau lisse et rassurant. Elle ouvre sur des interrogations, des situations qui ont la force du romanesque et l’étrangeté des énigmes.
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La mort de Paul
A travers un récit émouvant et poignant sur la maladie et la mort de son frère Paul, le sénateur Pierre Biarnès, auteur d’une proposition de loi relative au droit de mourir dans la dignité, explique pourquoi il milite en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie. C’est-à-dire le droit pour chacun de décider de la manière d’aborder ces derniers instants et de choisir un mort douce et consentie.Pour en arriver là, il raconte le calvaire de son frère, décédé en 1991, euthanasié par un médecin à sa demande et avec l’accord de sa famille. Pierre Biarnès dénonce aussi l’hypocrisie ambiante autour de cette pratique décriée mais mise en oeuvre dans certains établissements hospitaliers par des soignants pris de compassion devant la souffrance des malades. Il plaide ainsi pour l’instauration d’un testament de fin de vie et nous livre une réflexion sur la perception de la mort dans notre société.
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Dans la Fièvre verte, Jacques Isorni, candidat au « fauteuil » de Jérôme Carcopino, raconte sa campagne académique. Il rapporte avec une liberté totale les libres propos échangés lors de ces fameuses « visites » que déconseille le règlement de l’Académie. Jamais un tel livre, profondément authentique, n’avait été écrit. Les élus se hâtent d’oublier et se taisent. Les battus réservent l’avenir. Mais ce livre est surtout l’occasion pour Isorni d’ouvrir au lecteur une extraordinaire galerie d’immortels, morts ou vivants : secrétaires perpétuels, cardinaux et ducs, écrivains, savants, philosophes, avocats. et les autres. Il n’y a plus de militaires. Et, dès lors qu’autour de sa candidature sa rallumait une querelle non académique, celle de la France, pétainisme et gaullisme, c’est une page de notre histoire qu’il a écrite au cours d’un récit passionné, admiratif, critique, parfois même comique ou cruel.
Chère madame ma fille cadette
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