Charles Perrault, Fabrice Fajeau
Contes
TEXTE INTEGRAL
Qui n’a tremblé pour la femme de Barbe bleue ou ri de l’astuce du Chat botté ? Qui n’a rêvé d’embrasser la Belle au bois dormant ou d’aider le petit Poucet ? Merveilleux, alertes et souvent pleins d’humour, les contes en prose de Perrault nous enchantent. Prisonniers de leur charme, nous les dévorons avec un appétit d’ogre ! L’édition réunit de nombreuses gravures de Gustave Doré. Le dossier offre de larges extraits de « Peau d’Âne », le plus célèbre des contes en vers écrits par Perrault, et souligne la modernité de récits qui inspirent encore aujourd’hui les écrivains (Pierre Gripari et Joël Pommerat) et auteurs de bandes dessinées (René Goscinny et Gotlib).
Vous aimerez aussi
Taisez-vous Elkabbach !
En 1970, il devient présentateur du journal télévisé de la première chaîne. En 1972, il rejoint la deuxième chaîne pour y occuper la même fonction jusqu’en 1974, tout en animant le magazine Actuel 2. En 1974, il présente la tranche d’information de midi de France Inter, puis il est successivement, à partir de 1975, rédacteur en chef de France Inter, rédacteur en chef à la direction de l’information de Radio France, et directeur de l’information d’Antenne 2 en 1977. En particulier, il commente le couronnement de Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique en décembre 1977. En octobre 1979, il écarte Claude Sérillon de la présentation de la revue de presse de la chaîne dans laquelle ce dernier avait traité l’affaire des diamants de Bokassa9. De 1977 à 1981, il anime différentes émissions dont Cartes sur table avec Alain Duhamel.
Au coeur de l’Histoire
Depuis plus de huit ans, les auditeurs d’Europe 1 se sont habitués à la voix, au ton, mais aussi à l’esprit frondeur de Franck Ferrand. Grâce à lui, l’Histoire se pare chaque jour de nouvelles couleurs. Voici enfin réunis une trentaine de récits, tirés des meilleurs numéros de l’émission Au cœur de l’histoire. « J’ai choisi ces récits en fonction de leur force et de leur variété, explique Franck Ferrand, mais aussi de leur originalité… Autant dire que ce sont mes préférés. En les voyant ainsi rassemblés, je me sens conforté dans deux convictions : d’abord, que les grandes affaires humaines doivent très peu, sur le fond, à l’époque où elles se manifestent ; et puis – mais n’est-ce pas une évidence ? – que les plus belles histoires sont toujours liées à des personnages hors du commun : Aliénor d’Aquitaine, Pierre Brossolette, Dom Pérignon, Hatchepsout… Quel fascinant bouquet de grandes destinées ! »
Sans laisser de traces
L'affaire paraissait insoluble à l'époque: une riche héritière et son fils kidnappés en Ecosse, une remise de rançon catastrophique aboutissant à la mort de la femme et à la disparition de l'enfant. Malgré l'indice découvert vingt-cinq ans plus tard, Karen Pirie, l'experte en cold cases en charge du dossier, a donc peu d'espoirs de résoudre la célèbre énigme. Une autre affaire classée occupe déjà l'esprit de la détective: en 1984, au plus fort de la grève des mineurs qui divisait le Royaume-Uni, un gréviste avait disparu sans laisser de traces, abandonnant les siens. Mais de nouveaux éléments suggèrent qu'il ne s'agissait pas d'une simple désertion. À mesure que les enquêtes avancent, Karen va de révélation en révélation et s'enfonce toujours plus loin dans les labyrinthes du mystères… La reine incontestée du thriller psychologique joue avec nos nerfs dans une suspense démoniaque.
Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.