Fedor Dostoïevski, Alphone Daudet, Hans Christian Andersen, Guy de Maupassant, Eléonore Voisin
Contes de Noël
A partir de 9 ans – 128 pages. L’arbre de Noël des pauvres petits (F.Dostoïevski), La fête des toits, Les trois messes basses (A.Daudet), Le sapin (H.C. Andersen), Conte de Noël (G. de Maupassant).
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Un ami du narrateur, très imbu de l’histoire locale, raconte l’anecdote suivante : Mme Husson, modèle de vertu de Gisors, s’est mis en tête de promouvoir la chasteté dans sa ville en couronnant une rosière. Mais aucune fille ne résiste à l’enquête de mœurs, aussi Mme Husson se rabat-elle sur l’esprit simple du village, Isidore, qui est couronné « rosier ». Or celui-ci utilise sa récompense pour s’encanailler à Paris.
La parure et autres scènes de la vie parisienne
Cinq récits ayant pour décor un Paris au charme douteux et pour cadre le cœur humain avec ses aspirations, ses bassesses, ses mensonges, ses ruses et ses petites joies. Dans ce délicieux recueil de nouvelles, Maupassant se fait une fois encore le peintre impitoyable des choses, des hommes … et des femmes.
L’édition :
Le genre de la nouvelle
L’écriture de Maupassant et son rapport au réel
Questions de compréhension et d’analyse
Histoire des arts ; les nouvelles et la presse ; les adaptations de « La parure », la métamorphose de Paris au XIXème siècle ; images de la vie parisienne
Boule de suif et autres nouvelles
1870, la débâcle. Les Prussiens entrent dans Rouen. Et voilà que deux couples, deux bonnes soeurs, un démocrate et une femme de petite vertu s’apprêtent à quitter la ville par la même diligence. Drôle d’équipage ! D’abord rejetée, Boule de Suif, jolie fille aux moeurs légères, saura gagner par son bon coeur l’estime des bourgeois. Mais résistera-t-elle à l’intérêt personnel et à l’odieux chantage d’un Prussien mal intentionné ? Dans cette célèbre nouvelle. Guy de Maupassant dénonce d’un trait rageur et insolent les fausses convenances, l’égoïsme et la cruauté.
Notre coeur
Le roman raconte l'histoire d'une femme du monde, froide et sans coeur, frigide ou lesbienne peut-être, comme Maupassant en a connu, qui se livre ici plus que dans aucun de ses romans. Le héros, face à cet être fascinant et redoutable, prend une autre maîtresse, qui ne lui suffit guère. Il est dévasté par une passion amoureuse, violente, mélancolique et cruelle. C'est un roman douloureux, écrit par un Maupassant déjà malade, et qui dit comme un adieu aux femmes qui ont été le désir, le tourment, et les victimes de sa vie. On y voit le personnage de l'artiste qui se dégrade, écrit de moins en moins, face à la femme moderne, produit d'une société parvenue à un point critique. Comme dans le remarquable Sur l'eau, c'est un aspect inattendu de l'art de Maupassant, dans la longue durée du roman, qui se révèle ici.