Hugues Leforestier
Frères à abattre (Main basse sur le Grand Orient de France)
Depuis plus de 20 ans, affaires et enjeux de pouvoir ternissent l’image de la Franc-maçonnerie française. Aujourd’hui, un conseiller de l’Ordre du Grand Orient de France, qui veut être de nouveau fier de son obédience, s’explique et parle ouvertement. Car la situation est grave au sein de la «maison Cadet». Lettres anonymes, dénonciations, fausses rumeurs : tous les coups sont permis pour gouverner sans partage. Aujourd’hui, Hugues Leforestier décide de briser le silence sur les scandales financiers qui ont récemment fait l’objet de plaintes judiciaires pour vol et abus de bien social.
Il s’insurge contre une poignée de hiérarques accrochés au pouvoir, étouffant les débats, incapables de revivifier l’obédience. Pour lui, comme pour bien d’autres, il est urgent de dire publiquement pourquoi le Grand Orient, si longtemps moteur des Républiques françaises, est en pleine déshérence et tourne à vide, comment on instrumentalise l’obédience en étouffant toute réflexion audacieuse, tout en se battant pour des parcelles de pouvoir, des postes honorifiques, et des comptabilités opaques.
Ceux qui protestent sont aujourd’hui devenus des cibles, des «Frères» à abattre… Mais pour l’auteur, il y a plus important : face à un monde qui change, face à la colère qui gronde au dehors, les milliers de Frères se doivent d’être à la hauteur de leurs anciens. L’histoire s’écrit maintenant.
Il est temps de redonner un nouveau souffle à la Franc-maçonnerie.