
Depuis plus de 20 ans, affaires et enjeux de pouvoir ternissent l’image de la Franc-maçonnerie française. Aujourd’hui, un conseiller de l’Ordre du Grand Orient de France, qui veut être de nouveau fier de son obédience, s’explique et parle ouvertement. Car la situation est grave au sein de la «maison Cadet». Lettres anonymes, dénonciations, fausses rumeurs : tous les coups sont permis pour gouverner sans partage. Aujourd’hui, Hugues Leforestier décide de briser le silence sur les scandales financiers qui ont récemment fait l’objet de plaintes judiciaires pour vol et abus de bien social.
Il s’insurge contre une poignée de hiérarques accrochés au pouvoir, étouffant les débats, incapables de revivifier l’obédience. Pour lui, comme pour bien d’autres, il est urgent de dire publiquement pourquoi le Grand Orient, si longtemps moteur des Républiques françaises, est en pleine déshérence et tourne à vide, comment on instrumentalise l’obédience en étouffant toute réflexion audacieuse, tout en se battant pour des parcelles de pouvoir, des postes honorifiques, et des comptabilités opaques.
Ceux qui protestent sont aujourd’hui devenus des cibles, des «Frères» à abattre… Mais pour l’auteur, il y a plus important : face à un monde qui change, face à la colère qui gronde au dehors, les milliers de Frères se doivent d’être à la hauteur de leurs anciens. L’histoire s’écrit maintenant.
Il est temps de redonner un nouveau souffle à la Franc-maçonnerie.
Morts suspectes sous la 5e République
L’histoire de la Ve République est jonchée de cadavres, parfois bien gênants. Ministres n suicidés (Boulin, De Broglie…), juges éliminés (dont le juge Borrel à Djibouti), règlements de comptes sanglants entre la pègre et certains milieux. Mises bout à bout, ces affaires constituent une histoire souterraine mais édifiante et dissimulent souvent des pratiques inavouables. Dans ce volume, Monsieur X revient sur quelques-uns des dossiers les plus mystérieux de la Ve République : assassinats de ministres, « magouilles » immobilières, malversations du SAC… avec de nouveaux éclairages et son habituelle liberté de ton.
Les armes secrètes de la CIA
Hélas, si… et ce depuis plus de cinquante ans ! Dès le début de la guerre froide, la CIA a développé des « programmes de recherche » utilisant manipulations mentales, tortures et armes chimiques.
Dans les années 1950, des cliniques nord-américaines financées par la CIA ont administré à d’innocents dépressifs ou malades mentaux des doses massives de drogues, d’électrochocs et autres traitements inhumains, à seule fin de trouver la clé du « reconditionnement mental » des ennemis des États-Unis, les communistes.
Des substances mortelles telles que l’anthrax ont été testées à grande échelle sur l’ennemi pendant la guerre de Corée, mais aussi sur des populations carcérales et des objecteurs de conscience. L’existence de ces mêmes armes, attribuée à Saddam Hussein, devait pourtant justifier, des années plus tard, une guerre contre l’Irak… Les récentes tortures et humiliations commises dans les prisons de Guantanamo, d’Abou Ghraib et en Europe de l’Est n’ont donc rien d’un dérapage ponctuel lié à des circonstances exceptionnelles.
Elles sont d’ailleurs codifiées dans le manuel d’assassinat de la CIA reproduit ici pour la première fois.
Ce livre riche en révélations explosives s’appuie sur le témoignage de deux hommes-clés de la CIA, l’officier William Buckley et le scientifique Frank Oison, et sur des centaines de documents officiels, tels que des notes internes de la Maison Blanche des années 1970, signées George Bush (père), Donald Rumsfeld et Dick Cheney…
Maleficus
1659. Malzieu, petit bourg des Ardennes, est le théâtre d’un hiver macabre : une petite fille dévorée par les loups, une autre noyée dans la rivière, un paysan empoisonné, et sa veuve qui se dit ensorcelée par son beau-frère, Mathieu Vigneules, qu’elle accuse d’être sorcier. Le Diable semble avoir laissé son empreinte partout… Informé des faits, le juge Bossuat entend bien combattre les forces du mal en menant d’une main de maître le procès de l’ensorceleur. Dans un village aux abois, seul Melchior Percheval, avocat, semble croire en l’innocence du jeune homme. En esprit raisonné, il tente d’en découdre avec une justice obtuse et de faire la lumière sur les récents événements. Mais la commune se fait le témoin de deux suicides qui semblent donner raison à Bossuat. Désormais, pour le juge, chacun est un suppôt de Satan en puissance…