Barry Miles
In the seventies, aventures dans la contre-culture
L’esprit des sixties ne s’est pas évaporé le 31 décembre 1969… De l’activisme radical des Weathermen aux extravagances d’Harry Smith au Chelsea Hotel, des Clash aux Ramones, de Patti Smith aux New York Dolls et aux Sex Pistols, d’Allen Ginsberg à William Burroughs, des thèses révolutionnaires de Wilhelm Reich à l’explosion punk, ces souvenirs autobiographiques nous plongent dans les aventures de la contre-culture.
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Au rendez-vous des mariniers
C’est l’histoire d’un restaurant populaire dans l’île Saint-Louis, où l’on prenait ses repas à même le marbre des tables et où la patronne présentait l’addition sur une ardoise. Son enseigne ne trompait pas : Au Rendez-vous des Mariniers… Au 33, quai d’Anjou, s’y donnèrent rendez-vous, de 1904 à 1953, les habitants du quartier, les patrons des péniches amarrées sur les berges et les blanchisseuses des bateaux-lavoirs tout proches… Nombre d’écrivains et d’artistes y trouvèrent aussi refuge et s’en firent souvent l’écho dans leurs œuvres – de Jean de la Ville de Mirmont à Picasso, de John Dos Passos à Pierre Drieu la Rochelle, d’Hemingway à Aragon, de Simenon à Blaise Cendrars, etc. Et c’est encore là que dînèrent, un soir de mars 1933, François Mauriac et Louis-Ferdinand Céline – une rencontre entre deux romanciers que tout opposait !
Angélina, le temps des délivrances
Après des études à Toulouse, Angélina, fille de cordonnier, s’est installée en tant que sage-femme dans la maison familiale au coeur de l’Ariège. La vie est rude dans les campagnes en cette fin de XIXe siècle. Accaparée par son travail, elle peut compter sur sa protectrice, Gersande de Besnac, pour s’occuper de son fils Henri, qu’elle élève seule. Grâce à ses compétences et à sa disponibilité, sa réputation ne cesse de grandir. Son bonheur serait complet si elle ne désespérait de revoir un jour Luigi, un Gitan dont elle s’est éprise et qui s’est réfugié en Espagne pour fuir de fausses accusations de meurtre. Mais c’est Guilhem, le premier amour d’Angélina et le père d’Henri, qui revient au pays. Accompagné de son épouse légitime, il semble pourtant n’avoir rien oublié de ses sentiments pour la jeune femme…
Jacob, Jacob
«Le goût du citron glacé envahit le palais de Jacob, affole la mémoire nichée dans ses papilles, il s’interroge encore, comment les autres font-ils pour dormir. Lui n’y arrive pas, malgré l’entraînement qui fait exploser sa poitrine trop pleine d’un air brûlant qu’elle ne parvient pas à réguler, déchire ses muscles raides, rétifs à la perspective de se tendre encore et se tendant quand même.» Jacob, un jeune Juif de Constantine, est enrôlé en juin 1944 pour libérer la France. De sa guerre, les siens ignorent tout. Ces gens très modestes, pauvres et frustes, attendent avec impatience le retour de celui qui est leur fierté, un valeureux. Ils ignorent aussi que l’accélération de l’Histoire ne va pas tarder à entraîner leur propre déracinement. L’écriture lumineuse de Valérie Zenatti, sa vitalité, son empathie pour ses personnages, donnent à ce roman une densité et une force particulières.
Les solidarités mystérieuses
En Bretagne, près de Dinard, une femme d’une quarantaine d’années rencontre son ancien professeur de piano qui l’invite chez elle. Peu à peu, elle se réinstalle ainsi dans la ville de sa jeunesse, retrouve son premier amour, se rapproche de son frère et redécouvre les lieux autrefois familiers. Un jour, sa fille qu’elle n’avait pas revue depuis des années, revient soudain vers elle.

