Edward Klein
La malédiction des Kennedy
Sous les feux de l’actualité politique et mondaine depuis des décennies, les Kennedy incarnent une famille à la fois mythique et maudite. Ce paradoxe, maintes fois illustré par le destin flamboyant et tragique de certains de ses membres, présente un tel degré de récurrence qu’on ne saurait l’ignorer : il a d’ailleurs suscité toutes sortes d’analyses et de commentaires plus ou moins sérieux. La perspective adoptée par Edward Klein, ancien rédacteur en chef du New York Times Magazine, ami personnel de Jackie Kennedy et auteur de deux ouvrages de référence sur Jackie et son histoire d’amour avec le président assassiné, comporte une originalité profonde : il prend à bras le corps l’hypothèse de la malédiction familiale, en s’appuyant sur une succession de portraits aussi minutieux que possible et en mobilisant les dernières découvertes de la psychologie et de l’analyse génétique…
Vous aimerez aussi
L’heure du châtiment
Infirmière dans une équipe d’intervention musclée de la police de Saint Louis, Maggie O’Brien a le désir de venir en aide à autrui, une grande soif de justice… et un vieux compte à régler. Elle vit en effet dans l’ombre de son père, un personnage fameux – ou infâme, selon les points de vue – ayant appartenu aux services de police de la même ville et qui traîne derrière lui bon nombre d’affaires obscures, sa responsabilité dans la mort de son épouse, mère de Maggie, n’étant pas la moindre… La vie de la jeune femme bascule lorsque plusieurs décès étranges se succèdent à l’hôpital où elle travaille. La plupart des disparus n’ayant rien de doux agneaux, Maggie acquiert vite la conviction qu’un employé de l’établissement a décidé de jouer les justiciers. L’affaire prend un tour inquiétant lorsqu’elle-même devient suspecte aux yeux des policiers chargés de l’enquête, puis cible de celui qui paraît bien être un tueur en série… Eileen Dreyer nous entraîne dans un suspense où le Bien n’est pas toujours ce qu’il semble, et où le Mal porte des masques innombrables.
Le secret de Katie Byrne
Katie Byrne, une adolescente de dix-sept ans, tremble de peur dans les bois du Connecticut. Sa lampe torche éclaire une scène de cauchemar : Carly, une de ses amies les plus proches, gît inconsciente. L’épouvante de Katie s’accroît lorsque, non loin de la vieille grange où, quelques heures plus tôt, les jeunes filles répétaient gaiement des monologues de Shakespeare pour la fête du lycée, son frère découvre le corps sans vie de Denise, le troisième membre de leur inséparable trio. Dix ans plus tard, Katie, devenue une magnifique jeune femme, est sur le point de donner corps à ses rêves : une grande carrière de comédienne s’offre à elle, et elle a peut-être bien rencontré l’homme de sa vie. Il lui faudra toutefois surmonter un redoutable obstacle et tenter d’échapper aux ombres du passé…
La vie n’est qu’un slogan
Ce sont peut-être les femmes qui ont été le plus profondément marquées par les transformations de ces dernières années. Leur place dans le monde, leur style de vie et leurs problèmes ont subi de plus grands changements que ceux des hommes. Dans ce roman, M.L. Fischer nous dépeint la vie d'une jeune fille totalement indépendante, qui travaille avec le plus grand succès dans une maison de presse et d'édition. Oda habite un ravissant appartement et n'a jamais imaginé qu'elle pourrait se laisser entrainer dans des complications sentimentales. Son destin s'étend devant elle, limpide, et le succès semble lui revenir de droit. Mais le hasard lui fait rencontrer un homme dépourvu de sensibilité et de tact, et qui n'était pas prévu dans la ligne de son existence. Les bouleversements de ses projets et de son mode de vie serviront de point de départ ce livre sérieux, vivant et coloré, comme tous ceux de M.L. Fischer.
Tendres passions
Aurore Greenway fait partie de ces femmes remarquables qui donnent l'impression que le monde tourne autour d'elles. Âgée d'une cinquantaine d'années, elle est encore très belle, remarquablement intelligente et parfaitement insupportable, mais son amour de la vie, sa soif d'affection s'imposent à tous les membres de son entourage, qu'il s'agisse de sa fille, Emma, de son gendre Thomas, dit Flap, de sa bonne Rosie, depuis vingt-deux ans à son service, sans parler de sa cohorte de soupirants transis, et qui souhaiteraient bien ne pas le demeurer. De ces femmes qui donnent l'impression que le monde tourne autour d'elles… Et si c'était le cas ? Tandis que le temps s'écoule, imperceptiblement, tout change autour d'Aurore, choses et gens, – un divorce ici, une naissance là – mais elle demeure immuable, telle qu'en elle-même, toujours pleine du lait de la tendresse humaine qu'évoquait Shakespeare, et le répandant à profusion alentour, sans avoir l'air d'y toucher.